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LA P'TITE REINE'TTE, revue en ligne de l'ALLIANCE SPORTIVE BREVANNAISE section CYCLO VTT

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ptite-reinette

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Récits de randonnées (route et VTT), de cyclosportives, de voyages à vélo, etc.
(L'AS Brévannaise Cyclo est un club FFCT et UFOLEP de Limeil-Brévannes, Val de Marne)

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Week-end des vététistes (septembre 2005)

WEEK-END DES VÉTÉTISTES: LA GAMELLE TROPHY 2005
SEPTEMBRE 2005

« Ils avaient dit qu'ils m'attendraient ! »
par Mathieu Kolasiak

Week-end des vététistes (septembre 2005)
Il parait qu'il est de légende à l'ASB que le néophyte du groupe raconte « sa » Gamelle Trophy, donc, moi-même, Mathieu Kolasiak, neveu du patron, première année au club, vais vous conter ma cavalcade de 50 bornes sur mon cher destrier anthracite.
Donc, la Gamelle Trophy, c'est comme le Mont Griffon et le bois de la Grange par chez nous, sauf que c'est pas pareil ! Essayer de regrouper 1200 mètres de dénivelé sur 50 kilomètres au Mont Griffon et vous comprendrez. De même, si quelqu'un arrive à loger 3005 personnes, une dizaine de courses et un trail (course à pieds), sur la seule allée Royale et allée Sainte Catherine à Yerres, ben chapeau ! Bref, c'est différent, à part quelques cailloux par-ci par là, certaines racines, des petits grains de sable, et quelques arbres qui traversent aussi les chemins sans regarder.
Et bien, à Sillé le Guillaume, ils savent faire, il suffit de planter des pancartes sur des arbres, de gonfler un viaduc en plastique, et de mettre quelques godets de flotte et des rillettes sur une table toute les 10 bornes. Je me demande quand même comment ils font pour placer le caillou ou la racine nécessaire à l'entrave du VTT.

Trêve de bavardage, terminons cette introduction.
 
Mon jouet affûté chez un bon bouclard un jour avant le départ, je peaufine ma valise :
« Surtout ne pas oublier les maillots jaune et vert, pour éviter une syncope à mon oncle ! »
Samedi matin, arrivé à l'heure au point de rendez-vous (ndlr :pour une fois ! hein les gars !). Un arrêt à Villecresnes, et toute une troupe de vététistes en jaune et vert, et en jaune et bleu (nos amis de l'ASPTT), avale les quelques 250 kilomètres qui nous séparent de l'antre sarthois du Vtt.
C'est ma première réelle sortie avec les troubadours de l'ASB. Les amateurs de boue et les routiers s'entendent très biens, tellement bien que je me demande si l'on part pour faire du sport ou pour faire la foire. Moi qui pensais que l'on ne pouvait pas lier les deux, eh bien si, à l'ASB.
Premier repas très équilibré au gîte (ironie ?): charcuterie, fromages, apéros, vins et flancs à volonté, de quoi préparer son corps à l'effort, tout du moins, un effort pour la sieste plus que pour le cyclisme ! Néanmoins la trentaine de vététistes, dont certaines jambes sont lourdes et certains guidons sont tordus sous des effets optiques non contrôlés, s'engagent sur les départementales bosselées et bitumées, direction le point de départ de la Gamelle ! Trente bornes avalées sous le signe de la rigolade pour certains, trente bornes pour se tester et contrôler la qualité du jambon brévannais pour les autres (ndlr : les jambes !). Après une bonne douche, rebelote pour le dîner, avec un repas plus équilibré par l'apport de pâtes, mais toujours aussi festif ! J'opte pour le repas du sportif : pas d'alcool, et un repas léger mais suffisant pour bien dormir.



Week-end des vététistes (septembre 2005)
La nuit fut courte, le sommeil léger, malgré tout le confort du corps de ferme où nous dormions. La lune éclaire encore les champs et les vaches alentours quand le réveil s'ébranle.
Petit-déjeuner copieux avec des substances faciles à digérer, autour d'un saladier de rillettes pour les plus téméraires.
7h30, départ en car pour le point de départ de la Gamelle. Les jambes sont froides, le corps est encore engourdi par le sommeil, le jour tarde à se lever, les nuages restent bas, l'humidité refroidit l'ensemble de nos muscles, et soudain, le soleil apparaît... avec la pluie, et le moral qui disparaît.
Ce n'est pas deux gouttes de flotte qui vont faire peur à des vététistes qui pédalent à longueur de saison dans la boue, quand même... et puis de toute manière, maintenant qu'on est là, on a plus le choix !
8h00, les destriers sont nerveux, la longue attente des retardataires (problème de logistique tee-shirt) fait trembler les mollets. 8h15, les mollets n'ont pas tenu, les furieux de l'ASB, Alain, Maryan, Pascal, Alain, Sébastien, et moi-même, partons chauffer la mécanique sur les premiers monotraces de la boucle. Echauffement raccourci par Sébastien qui emmène déjà le troupeau à bon train, « du moment que les guiboles tiennent ! ». (Ndlr : Claude m'avait conseillé de rester dans sa roue et de ne pas partir en trombe. Raté !)
La forêt est magnifique, les chemins non poussiéreux (ndlr : merci la pluie), et il pleut moins sous les feuilles des arbres (ndlr : logique !). Le paysage ressemble à celui de Fontainebleau, à la différence que les couleurs sont ici plus vives et moins ternes, on sent qu'on est loin de Paris et de son nuage gris : petite mousse verte sur petit caillou gris, petite pellicule d'humus sur petit sentier.
Les raidillons s'enchaînent et la technicité des vététistes l'emporte sur l'endurance des routiers (ndlr : héhé !). L'assemblage des deux pratiques permet au groupe de tenir un bon rythme, les routiers encourageant les terreux dès le moindre morceau de plat, et les terreux poussant les routiers sur les zones techniques et abruptes (Secret de l'auteu r: La réussite d'un passage technique est dans la domination de mademoiselle la roue avant !)
Les descentes, et les kilomètres s'enchaînent. Pascal est victime d'un double soleil avant sur une descente type « le cul sur le pneu » ! Le premier ravitaillement (10 e kilomètre) a raison de notre trésorier qui préfèrera attendre le peloton suivant. La pluie s'est calmée, la chaleur est revenue, les muscles sont chauds, chacun remets ses bras-nus. Je ferme la porte du groupe, préférant examiner et copier l'allure de mes coéquipiers (ndlr : pour préserver mes jeunes jambes non expérimentées). Sébastien, alias « dumomentquelesguibolestiennent », relance et relance encore. Le petit plateau devient inexistant, même dans les raidillons jusqu'au deuxième ravito.
Le 20 e kilomètre aura eu raison de Sébastien ! Les deux dangereux que sont Pascal, alias « Ariane 6 » et Alain (ex-cyclocrossman), ne me permettent pas de reprendre mon souffle. Ca repart de plus en plus belle avec Alain qui a décidé de se faire plaisir... et de nous faire peur en nous empêchant de toucher aux freins pour recoller à sa roue dans les descentes. Néanmoins, Pascal et moi-même suivons de loin, les nombreux vélos, difficiles à doubler courtoisement sur les monotraces du circuit, nous obligeant à attendre le premier élargissement du tracé pour passer.

Je profite d'un raidillon plus long que les autres pour déposer Pascal, retenu par un vététiste qui n'a pas daigné laissé le passage libre, et rattraper Alain. Je me retrouve, à mon tour, à la tête du peloton aux alentours du 30 e kilomètre. La boucle du circuit du 50 délaissant de nombreux vététistes du 40, nous sommes plus au calme, et traversons maintenant un bourg.
Quel accueil ! Acclamés, encouragés dans les bosses, les familles sont sorties pour voir passer la Gamelle, et je les remercie vivement au nom de l'ASB. (ndlr : vraiment très sympathique !)
Je ne vois plus mes acolytes, qui pourtant me collaient au train. J'en profite pour faire remonter la sauce. Je me sens bien, les muscles et l'esprit réagissent merveilleusement, toutes les conditions sont présentes pour terminer la randonnée en beauté, jusqu'à la prochaine ronce, deux points, ouvrez les guillemets (Ndlr : et couchez les enfants ):
« Put... de bor... de mer... de ronce qui me fait ch... ! »
Je crève de la roue arrière juste après la jonction 40-50 kms. Une vingtaine d'épines dans le pneu, une vingtaine de trous dans la chambre à air. Plus de 5 minutes à nettoyer le pneu. Alain et Pascal passent :
«  C'est bon t'as tout ce qu'il faut ? T'as pas besoin d'aide ? »
Merci les gars, c'est gentil !
«  On va rouler cool pour t'attendre ! »
J'ai mis 10 minutes pour réparer ma roue arrière, la vague du 40 m'est passée devant, j'ai de la boue plein les mains, et j'ai froid aux jambes. Tu parles qu'ils ont roulés cool ! J'ai eu beau pédaler comme un dératé jusqu'à l'arrivée, m'arrêtant à peine au dernier ravitaillement alors qu'il y avait du rouge et des rillettes, mais rien n'y a fait. J'ai terminé ma Gamelle Trophy seul, sur un terrain plus cassant au fur et à mesure que le beurre fondait sur la selle. Enfin, après avoir traversé un dernier gué (ndlr : sympas les petits gués à Sillé), après avoir écumé un dernier chemin rocailleux, mousseux, glissant, à trace « pneu de tracteur », la pancarte « Arrivée à 1 kilomètre » se profile devant mes yeux, juxtaposée à une balise stipulant « A droite », sauf qu'à droite, il n'y avait pas de chemin, à droite il y avait un mur !
La dernière bosse fut longue et difficile. Imaginez que vous rouliez sur un chemin qui longe un ravin d'un côté, et qui de l'autre décrit le versant d'une montagne. Soudain, le chemin disparaît, il ne vous reste plus qu'à escalader, en vélo bien sur, sur le petit plateau, ce fameux versant.
A droite donc il y avait ce fameux raidillon, que les plus découragés grimpaient à pieds à la force du moral, qui permettait de brûler les dernières vitamines. Un chemin de bosses après, je terminais sous l'appareil photo du président, heureux d'avoir retrouvé Pascal et Alain, arrivés peu de temps avant moi, et content de mon 14.5 de moyenne pour 3h25 de pédalage, chrono honorable pour une première participation.
Une bonne douche et un bon repas nous attendaient au gîte. Chacun exprimai ses douleurs et ses joies quant à cette randonnée, qui, c'est certain, ne laisse jamais personne indifférent.
Le retour se faisait sentir, les vélos étaient rangés, et les bagages clos, j'aurais voulu me réveiller à nouveau afin de recommencer cette randonnée.

• Bravo à mesdemoiselles les vététistes de l'ASPTT qui ont égayés nos soirées et apportées quelques brins de sourires à cette randonnée pluvieuse,
• Bravo aux vététistes de l'ASPTT pour leur collaboration sur le parcours,
• Bravo à Paul et à Réjane, qui ont parcouru en tandem,
• Bravo à Claude, qui se satisfait d'avoir terminé les 50 bornes à bon train sans crampes, malgré les vététistes non courtois, qui jouent du coude dans les montées,
• Bravo à Eric, Christophe, Alain pour leur chants,
• Bravo à mon oncle et notre président qui a terminé à pied, le dérailleur dans une main,
• Bravo à Pascal, Alain, Sébastien, pour le plaisir qu'ils se sont procurés,
• Bravo à Gérard, à Michel qui a réalisé ici sa première randonnée vtt depuis son opération,
• Merci à Monique, Yvette, Isabelle, pour leur gaieté,
• Merci à Laurent, pour avoir su faire voyager nos montures,
• Merci à Pascal, de nous avoir laissé salir son beau car,
• Merci à l'ASPTT pour le très bon repas du samedi soir, pour le petit déjeuner, et le repas du dimanche midi.
• Merci à l'ASB et à l'ASPTT pour la bonne ambiance, et quelle ambiance !

Mathieu KOLASIAK
Tags : Saison 2005, VTT 2005, Nouvel article 2012
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#Posté le lundi 13 février 2012 03:03

Modifié le lundi 13 février 2012 03:51

Paris-Lisbonne, première tentative (2005)

PARIS-LISBONNE, PREMIÈRE TENTATIVE - SEPTEMBRE 2005
ou « QUAND ON N'A PAS DE TÊTE, ON A DES JAMBES! »
par Joao Santos Rocha

Paris-Lisbonne, première tentative (2005)Un jour, alors que je n'étais qu'un simple adolescent, lors d'une soirée comme tant d'autres entre copains, je lançai dans le creux de la nuit une idée à la con : Partir jusqu'au Portugal en vélo. Beaucoup de rires accompagnèrent cette idée pour le moins dérisoire et grotesque tant l'importance de la chose paraissait incroyable, voir inaccessible ...
 
Quelques années passèrent, les idées et quelques souvenirs avec.
Puis un jour, une sortie vélo fut improvisée comme ça, à la volée.
Rendez-vous fut pris. Un dimanche. La sortie se fit avec le plus grand des plaisirs. On décida de remettre ça au septième jour suivant. Même plaisir. Allez ! Encore une !  Puis, petit à petit une certaine habitude s'installa.
Jusqu'à ce que l'habitude devienne passion.
Les sorties s'accumulant, les résultats aussi, une idée lointaine, revint chatouiller un coin du cerveau: "France – Portugal en vélo".

Au début, j'y pensais sans plus. Je prenais ça comme quelque chose d'assez difficile. J'en rigolais intérieurement ! Mais à force d'y penser, je finis par me convaincre que finalement cela pourrait être intéressant. Peu à peu, je finis par y croire au point d'y penser constamment. Très vite l'idée devint donc un objectif que, par la force des choses, je devais mettre en ½uvre. Vu que je ne prenais pas la chose à la légère, il fallait bien se mettre au travail !

Étant assez obstiné de nature, mon objectif devint très vite un point de mire que je ne lâchais pas. Jour comme nuit, c'était en moi. J'y pensais tout le temps, et tellement que penser à autre chose m'était impossible. La date fatidique arrivant, c'était pire !! Entraînements les uns derrière les autres. Physiquement et mentalement, je devais être prêt et fort pour ce qui allait être un tournant dans ma courte vie.
Puis la date est arrivée. Le jour du départ tant attendu, un peu comme pour un examen, j'étais tendu. Une pression énorme. Celle de l'inconnu et celle de l'échec. Je m'attendais à tout... Mais confiant...

Mon voyage s'est donc fait. Néanmoins il a été prématurément interrompu. A 300 kilomètres de Lisbonne, objectif de fin, blessures et intempéries m'ont contraint à cet arrêt. Mais ce n'est pas grave en soi. Le plus important étant d'arriver au Portugal, chose faite, ce fut donc comme un soulagement tant le voyage fut difficile. Mais le plus incroyable fut bien cette dernière étape avec ses 184 kilomètres et cette frontière en guise de ligne d'arrivée. Convoitise de la journée obtenue. Mon podium.
C'est avec beaucoup de fierté qu'aujourd'hui je peux dire : je l'ai fait !
Je suis heureux car j'ai assouvi un rêve lointain. Heureux car j'ai vécu des choses incroyables et inespérées. Heureux d'avoir rencontré des gens incroyables. Heureux car je connais mes limites  Je me suis découvert physiquement et surtout psychologiquement. Sur ce dernier point, je suis devenu plus fort. Heureux car c'est aussi une manière de remercier tous ceux qui ont été avec moi, avant et pendant ce voyage. Inversement, c'est haut et droit devant eux que j'adresse mon illustrissime doigt d'honneur à tous ceux qui ont douté ou qui ont tenté de me décourager. Ils n'ont fait que me donner encore plus de détermination et de persévérance dans mon entreprise. Jaloux et défaitistes font partie du lot... Mais passons...

Paris-Lisbonne, première tentative (2005)Pépito (le vélo) et Marguerite (la remorque)
 
Au final, ce sont 1649 kilomètres effectués en 13 jours. 126 km de moyenne par jour. Pépito pesant ses 11 kilos et Marguerite et son chargement pas moins de 35 kilos !
J'ai crevé 7 fois, dont une fois "Pépito" et une fois "Marguerite" en France. Les 5 autres fois en Espagne... Pas de commentaires...
 
De mon côté, une cheville blessée ainsi qu'une petite douleur derrière la cuisse, et l'auriculaire de la main droite crispé par les efforts. Quant à mon petit popotin - pour les curieux – il va bien et il n'y a pas eu de souci majeur !!!
A la veille de mon départ, je pesais 74 kilos. A l'arrivée, il m'en manque 9 !!!
Les jambes d'Armstrong et un ventre de Somalien !!!
Psychologiquement, le plus dur a été l'Espagne avec un pouce tendu dans la région de Burgos... Je sais, je sais... Le plus cool fut la côte landaise. Et le summum fut donc la dernière étape...

Aujourd'hui, je me sens bien dans ma peau. Bien car je me suis fais plaisir...
Du repos, de la bouffe bien de chez nous. Et puis qui sait ? J'ai déjà une idée dans la tête ! Mais chut !!
Merci à toutes et à tous
 
Joao et son vélo !

Paris-Lisbonne, première tentative (2005)

PS : Pépito m'accompagne depuis environ 6 mois. C'est un Décathlon qui a plus de dix ans. Noir, 18 vitesses, et des freins qui n'existent plus. Lorsque je l'ai repéré, il tenait compagnie au mur du jardin d'un voisin. Il était un peu mal en point. Le pauvre a connu toutes les saisons pendant de longues années à la même place, m'a dit son ancien propriétaire. Il m'a plu et j'ai l'on donc acheté. Il m'a coûté 20 euros ...
Tags : Voyage à vélo, Saison 2005, Nouvel article 2012
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#Posté le vendredi 16 mars 2012 03:52

Assemblée générale ASB Cyclo VTT (janvier 2006)

LE SAR RABINDRANAH BERNARD
d'après Pierre Dac et Francis Blanche
Adaptation et interprétation de James Savin, Jean-René Bernard et Jacques Adler
 
SPECTACLE PRÉSENTÉ LE 15 JANVIER 2006
lors de l'assemblée générale de
L'ALLIANCE SPORTIVE BRÉVANNAISE section CYCLO VTT
 
Assemblée générale ASB Cyclo VTT (janvier 2006)James et Jean-René
 
JAMES : (au public) Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, j'ai le grand plaisir et l'honneur de vous présenter ce soir un numéro exceptionnel, un artiste unique, une petite merveille, et ce soir le monde entier doit avoir les yeux rivés sur nous et nous envier de pouvoir assister à ce spectacle fabuleux. Sans plus attendre, nous allons découvrir derrière ce paravent où il est en train de se concentrer le grand mage, le grand devin, le grand fakir... (Le rideau s'ouvre) Je vous présente son excellence le Grand Sar Jean-René Rabindranah Couscous Bernard, et je vous demande de l'applaudir. (au Sar) Votre Altesse Sérénissime, bonsoir!
JEAN-RENÉ : (d'un ton détaché et hautain) Bonsoir !
JAMES : (au public) Je disais donc que nous avions la chance ce soir d'être honorés de sa présence malgré un emploi du temps très chargé. En effet, le Grand Maître est actuellement en tournée... tournée hivernale et triomphale bien connue dans le monde des fakirs et surtout des devins sous le nom de tournée des marchands... des marchands... de vin bien entendu!! Cette tournée consiste comme vous devez vous en douter à se donner en spectacle dans tous les bistrots du Val-de-Marne et c'est dans l'un de ces établissements que nous l'avons rencontré. Il était... agrippé au bar du “Moulin Vert” dans un état... avancé de... méditation évolutive et transcendantale. Une sorte de lévitation, oui c'est ça il lévitait!!! Il évitait d'ailleurs surtout de lâcher le bar auquel il était cramponné. En un mot (aparté avec le public) : il était en transes. D'ailleurs, comme c'était l'heure de son dessert, il était même en transes... napolitaines alors vous pouvez imaginer... Il a, malgré son état, accepté de venir pour vous ce soir. Nous l'avons donc laissé mariner, euh... se reposer quelques heures et le voici dans toute sa splendeur. (au Sar) Votre Altesse, BONSOIR!!
JEAN-RENÉ : J'ai déjà dit “Bonsoir” tout à l'heure... j'ai horreur de me répéter!!!!
JAMES : (au public) Il est avare... de paroles. (en aparté) S'il n'y avait que de paroles d'ailleurs parce que c'est pas pour dire mais l'autre jour, on était cinq et il s'est bel et bien démerdé pour me laisser payer... mais pourquoi je vous raconte ça, moi!!! Nous allons lui poser tout d'abord quelques questions sur sa vie privée, ses origines, etc. (au Sar) Votre Sérénité, vous venez, je crois des profondeurs de l'Inde, mais vous-même, êtes-vous né dans l'Inde?
JEAN-RENÉ : Je suis né dans l'Inde, oui.
JAMES : Et à quel endroit dans l'Inde?
JEAN-RENÉ : Châteauroux!
JAMES : Ah! C'est parfait!! Mais je crois savoir aussi de source sûre que votre père était également Indou?
JEAN-RENÉ : Indou, oui!!!
JAMES : Votre grand-père?
JEAN-RENÉ : Indou!!!
JAMES : Et votre arrière grand-père?
JEAN-RENÉ : Oh! Lui, c'était Un Dur!!!
JAMES : Le grand mage, le Grand Sar que vous êtes, surveille bien sûr de très près son alimentation. Qu'est-ce que vous prenez pour le dîner par exemple?
JEAN-RENÉ : Uniquement de la cuisine à l'huile!
JAMES : Ah! La cuisine des Sars! Et pourquoi?
JEAN-RENÉ : Parce que les Sars... dînent à l'huile!
JAMES : (au public) Il est très spirituel! (au Sar) Vous avez donc le don de double vue?
JEAN-RENÉ : Oui, certains soirs, il m'arrive de voir double!
JAMES : (au public) On s'en doutait un peu d'ailleurs ! (au Sar) Mais dites-moi, c'est héréditaire ?
JEAN-RENÉ : HEREDITAIRE, oui!
JAMES : Je veux dire : c'est congénital?
JEAN-RENÉ : Non c'est quand j'ai trop bu.
JAMES : Ça revient au même, n'est-ce pas. Nous allons donc nous livrer à quelques expériences tout à fait exceptionnelles à travers l'assistance ou à travers le public, ou l'Assistance Publique d'ailleurs, comme vous voudrez, et ainsi le Grand Sar pourra nous montrer quelques facettes de l'étendue de son immense... connerie... Euh! Je veux dire son immense Talent. (Il descend dans le public et désigne un spectateur) Quel est le signe zodiacal de Monsieur?
JEAN-RENÉ : Sagittaire!... sagittaire avant de s'en servir, bien sûr!!
JAMES : (désignant une spectatrice) Quel est le signe zodiacal de Madame?
JEAN-RENÉ : Madame est née sous le double signe bénéfique du Lion et du Fox à poils durs.
JAMES : (Désignant un autre spectateur) Quel est le sexe de Monsieur?
JEAN-RENÉ : Masculin!!
JAMES : Vous êtes sûr?
JEAN-RENÉ : Oui, oui, vous pouvez vérifier!!
JAMES : Non, non, on vous croit sur parole, bien sûr!! (désignant Gérard GUITTET) Quelle est la taille de Monsieur?
JEAN-RENÉ : Euh!... 1 mètre 82 debout, 1 mètre 21 assis et 0 mètre 76 roulé en boule!
JAMES : Quelle précision remarquable! Et dites-moi : combien pèse-t-il?
JEAN-RENÉ : Bof ! Trois fois par an!
JAMES : Non mais non, voyons ! (à Gérard) Excusez-le Monsieur ! (au Sar) Ce n'est pas ça qu'on vous demande. (au public) Il ne comprend pas toujours très bien le français!
JEAN-RENÉ : Je comprends le français très mieux que vous et je vous merde!
JAMES : Grossier personnage!! Je vous demande le poids de Monsieur, P.O.I.X.!
JEAN-RENÉ : Ah! bon! 72 kilos 500, sans os... sans os, sans gaz et sans électricité!
JAMES : (au public) Il raconte n'importe quoi ! Il est dans un état épouvantable. En plus, il saute vraiment de la poule au bourricot... Euh, je veux dire... du coq à l'âne ! (au Sar) Allons, ressaisissez-vous! Concentrez-vous! Vous êtes concentré?
JEAN-RENÉ : Je suis concentré!
JAMES : Il est concentré, comme on dit chez Nestlé!! (désignant Michel Cantalou) Pouvez-vous me dire le numéro de la licence cyclosportative de Monsieur? Pouvez-vous le dire??
JEAN-RENÉ : Oui.
JAMES : Vous pouvez le dire???
JEAN-RENÉ : OUI!!!!
JAMES : IL PEUT LE DIRE!!! BRAVO, IL EST EXTRAORDINAIRE!!! (Désignant Claude Sintès) Quel est la nature du sous-vêtement porté par Monsieur??
JEAN-RENÉ : Monsieur porte un Bermuda!
JAMES : Très intéressant! De quelle teinte??
JEAN-RENÉ : SAUMON FUMÉ!!
JAMES : Tiens, tiens ! Y a-t-il un signe particulier?
JEAN-RENÉ : Oui, une inscription!
JAMES : Laquelle??
JEAN-RENÉ : On peut lire très nettement V.T.T.
JAMES : Et ça veut dire??
JEAN-RENÉ : VIENS, TU TROUVERAS!!
JAMES : Ah! Bravo ! Connaissant le professionnalisme de Monsieur, on peut être sûr que le parcours doit être très bien fléché. (s'adressant à Maryan Kolasiak) :Ah! Levez-vous Monsieur, je vous prie... Tout va bien, Monsieur, le Grand Maître vous étonne, je suis sûr!! (au Sar) Pouvez-vous me dire si Monsieur...
JEAN-RENÉ : NON!!!
JAMES : Mais laissez-moi terminer ma question! Pouvez-vous me dire si Monsieur...
JEAN-RENÉ : NON, JE VOUS DIS!!!
JAMES : Mais enfin, expliquez-vous!
JEAN-RENÉ : Parce que, espèce d'abruti, tu vois pas que c'est le bon président du club et tout ce que tu pourras dire va encore nous retomber sur le coin de la gueule, non!!!!!!!!
JAMES : Oh! Excusez-moi ! Je crois que j'ai fait une boulette. Que puis je faire pour rattraper le coup?
JEAN-RENÉ : Il a une tâche sur l'épaule droite, là...
JAMES : Ah! Bon... (Il époussette Maryan avec le balai de chiottes puis s'en va, penaud, en s'excusant de s'excuser) Là, on a frisé l'incident diplomatique. Je crois que je mérite une sanction exemplaire!
JEAN-RENÉ : Oui, vous permettez que je vous passe un savon!
JAMES : Si vous le dites!! (Là, le Sar lui donne un savon, puis James, désignant une demoiselle dans l'assistance) Quel est l'avenir de Mademoiselle?
JEAN-RENÉ : Conjugal et prolifique!!!
JAMES : Ah! Ça veut dire qu'elle aura des enfants?
JEAN-RENÉ : Oui, des jumelles!
JAMES : Combien?
JEAN-RENÉ : Une paire... avec tous les accessoires, ainsi que la courroie et l'étui!!
JAMES : (Désignant une autre spectatrice) Quel est la nature du sous-vêtement de Madame??
JEAN-RENÉ : Madame porte une culotte.
JAMES : Rien d'original, alors pourquoi en parler ?
JEAN-RENÉ : Parce que, après certains ébats, Madame se RECULOTTE!!
JAMES : C'est complètement idiot, passons à autre chose! (Désignant Arlette) Quelle est la nature du sous-vêtement de Madame??
JEAN-RENÉ : Madame porte un panty!!
JAMES : Voilà qui est plus original. Et pourquoi?
JEAN-RENÉ : Parce que après certains ébats Madame se REPENTIT!
JAMES : Tout à fait autre chose maintenant. Pouvez-vous me dire, pouvez-vous me dire... (il cherche désespérément) Pouvez-vous me dire... Qu'est-ce que vous pouvez me dire???
JEAN-RENÉ : Je peux vous dire que vous ne savez plus votre texte!!
JAMES : Eh bien, si vous étiez intelligent, vous devriez me dire ce que je dois vous demander maintenant!!... (Reprenant ses esprits) Attention ! C'est très important! (Désignant Jean Pierre Buys) Quelle est la particularité de Monsieur?
JEAN-RENÉ : Monsieur a une gueule de bois!!
JAMES : Je ne vous demande pas ça, et puis soyez poli ! (à Jean-Pierre) Excusez-le Monsieur...
JEAN-RENÉ : Je veux dire... Monsieur a une tête de BUIS!!
JAMES : Ah! C'est préférable, tout s'explique!! Mais dites-moi : quelle est la marque du peigne employé par Monsieur?
JEAN-RENÉ : SPONTEX MÉNAGE!!
JAMES : Ah c'est parfait! (Désignant Georges Amoros) Et Monsieur là, qui rigole ! Même question : quelle est la marque du peigne employé par Monsieur?
JEAN-RENÉ : Oh lui c'est O CÉDAR!! Avec aujourd'hui, exceptionnellement, une finition “PLIZ BRILLANT RUSTIQUE”!!
JAMES : Ah, mais dites-moi c'est très joli ! (à Georges) Levez-vous, Monsieur, je vous prie... (au public) Effectivement, Monsieur fait très rustique. On dirait la pendule comtoise de ma grand-mère!!
JEAN-RENÉ : C'est vrai ! Même que d'ici, je distingue parfaitement le balancier et les poids!
JAMES : J'espère que ça ne gêne pas Monsieur pour s'asseoir! !! (au Sar) Est-ce que Monsieur peut se rasseoir???
JEAN-RENÉ : Bof, ça ne changera rien de toute façon, il est déjà rassis !
JAMES : Ce n'est vraiment pas gentil ce que vous dites ! (à Georges) Excusez-le Monsieur ! (à Thérèse) et vous aussi Madame. (au Sar) Regardez ! Madame n'est vraiment pas contente !!
JEAN-RENÉ : Ça ne m'étonne pas ! Elle le soutient toujours.
JAMES : C'est normal voyons c'est elle qui fait le SOUTIEN-GEORGES! (Désignant Gilbert Coat) Tout à fait autre chose maintenant : quel est l'avenir de Monsieur?
JEAN-RENÉ : Monsieur a son avenir devant lui... mais... il l'aura dans le dos chaque fois qu'il fera demi-tour!!
JAMES : (S'adressant soudain à Jacques Adler) Dites-moi, Monsieur, ça ne va pas? Vous avez froid? Vous gardez le manteau?
JACQUES : Oui, je crois que je suis malade...
JAMES : On va savoir de quoi vous souffrez, il n'y a qu'à demander au Grand Maître... (au Sar) Quel est le mal mystérieux qui fait souffrir Monsieur?
JEAN-RENÉ : Je ne peux pas me prononcer mais... c'est vrai que Monsieur nous couve quelque chose!!
JAMES : Dites voir, j'espère qu'il ne va pas nous pondre un ½uf... du moins pas ici!! Alors ? Quelle est la maladie de Monsieur?
JEAN-RENÉ : D'ici je ne peux pas voir, il faudrait que Monsieur monte sur scène pour s'approcher.
JAMES : (à Jacques) Ça ne vous dérange pas Monsieur?
JACQUES : Non, non, pas du tout. (Jacques monte sur scène)
JEAN-RENÉ : Ah ! D'ici, je vois parfaitement, je peux vous affirmer que Monsieur souffre d'une maladie extrêmement rare qui se nomme URTICAIRUS TECHNICOLORUM!
JAMES : Quelle est cette étrange maladie? En quoi consiste-t-elle?
JEAN-RENÉ : Le haut du corps de Monsieur s'est recouvert spontanément de tas de boutons de toutes les couleurs!
JAMES : Ah dites donc, ça doit être très joli!
JEAN-RENÉ : Ça ne manque pas de charme en effet, mais il faudrait que Monsieur nous montre afin de vérifier mes dires!
JAMES : (à Jacques) Ça ne vous dérange pas Monsieur? (Jacques s'exécute... puis se tourne et James dit) Regardez c'est encore plus joli derrière ! Ça CLIGNOTE!
 
Assemblée générale ASB Cyclo VTT (janvier 2006)de gauche à droite : Jean-René, Jacques et James
JAMES : (Désignant Alain Boidé, le “Beauf” du Président !) Tout à fait autre chose... Pouvez-vous me dire maintenant quelle est la spécialité de Monsieur dans les rallyes du dimanche matin?
JEAN-RENÉ : Monsieur roule toujours avec les dames!
JAMES : Y a-t-il une raison particulière?
JEAN-RENÉ : Non, mais comme ça il peut, sans se faire trop remarquer, confondre allègrement “peloton” avec “pelotage”!
JAMES : (Désignant une spectatrice) Quelle est la nationalité de Madame?
JEAN-RENÉ : Française!
JAMES : Et son père?
JEAN-RENÉ : Esquimau!
JAMES : Et sa mère?
JEAN-RENÉ : Pochette surprise!
JAMES : Très bien. Et ta s½ur?
JEAN-RENÉ : Ma s½ur, elle bat le beurre et quand elle battra la m....
JAMES : Oui, oui, bon, ça va ! On a compris, espèce de mal élevé ! Grossier personnage! (Désignant Zébulon) Attention ! Très important maintenant. Pouvez-vous me dire quel est le sport pratiqué par Monsieur?
JEAN-RENÉ : Oui! Le sport cycliste!!!
JAMES : (en aparté avec le public): Mesdames et Messieurs, s'il fallait le démontrer, je pense que vous êtes convaincus qu'il n'y a pas de truc car absolument personne dans cette assistance n'était au courant que celui-là savait monter sur un vélo. (au Sar) Est ce que Monsieur peut pratiquer son sport sans inconvénient?
JEAN-RENÉ : Oui, à condition de se méfier.
JAMES : Se méfier... De qui, de quoi???
JEAN-RENÉ : De certaines personnes de son entourage, au sein du peloton, qui pensent que sa compétence dans le domaine de la pédale ainsi que sa facilité à grimper en danseuse exercent une fâcheuse influence sur son comportement sexuel!
JAMES : Et qu'est-ce que vous lui conseillez... municipal?
JEAN-RENÉ : Je lui conseille vivement, comme il est toujours en tête, de se méfier de ses arrières, de bien cramponner son guidon, et surtout de ne pas changer de braquet.
JAMES : (Désignant Michel Warin) Monsieur est allé faire un stage cycliste dans le Var l'an dernier, je crois?
JEAN-RENÉ : C'est bien exact!
JAMES : Et qu'est-ce que Monsieur a apprécié plus particulièrement?
JEAN-RENÉ : Monsieur a apprécié les côtes!
JAMES : Ah, un grimpeur!! Et quelles côtes en particulier?
JEAN-RENÉ : Oh, côtes de veau, côtes d'agneau... mais surtout... Côtes du Rhône et Côtes de Provence!!
JAMES : Mais dites-moi, Monsieur a dû revenir très fatigué!
JEAN-RENÉ : Oh la la ! Complètement vidé... comme les bouteilles!!!!
JAMES : (Désignant Alain Desprez) Pouvez-vous me dire quel est le parcours professionnel de Monsieur?
JEAN-RENÉ : C'est que ça risque d'être un peu long...
JAMES : Abrégez ! Je vous demande en somme son CURRICULUM VITE FAIT !
JEAN-RENÉ : Bon! Monsieur a démarré dans la vie comme man½uvre dans une fabrique de porcelaine à Limoges.
JAMES : Et alors?
JEAN-RENÉ : Ça n'a pas marché très longtemps... Il a été limogé !
JAMES : Pas de chance! Ensuite?
JEAN-RENÉ : Monsieur est allé travailler dans une fabrique de cierges à Lourdes!
JAMES : Et alors?
JEAN-RENÉ : Au bout de trois semaines, il a été lourdé!
JAMES : Ah quelle poisse, dites voir! Et après?
JEAN-RENÉ : Monsieur ne s'est pas découragé, il est parti travailler dans une charcuterie à Vire
JAMES : Et alors?
JEAN-RENÉ : Eh bien, malgré les capacités naturelles de Monsieur pour faire l'andouille, il a été viré !
JAMES : (S'adressant au spectateur) La guigne vous poursuit Monsieur, décidément ! Et maintenant, que va faire Monsieur??
JEAN-RENÉ : Monsieur hésite et il a raison.
JAMES : Et pourquoi???
JEAN-RENÉ : On lui propose une nouvelle place... mais c'est à CASTRES!
JAMES : (Désignant Michel Mordelet) Quel est le degré d'instruction de Monsieur?
JEAN-RENÉ : Secondaire!
JAMES : Ah! Est-ce que Monsieur a des diplômes?
JEAN-RENÉ : Oui! Monsieur est licencié... licencié G.L.
JAMES : Licencié G.L.??? Ça veut dire quoi???
JEAN-RENÉ : Ça veut dire qu'il travaillait aux Galeries Lafayette et qu'il a été foutu à la porte.
JAMES : (Désignant Doudou) Quel est le signe particulier de Monsieur?
JEAN-RENÉ : Un tatouage !
JAMES : Où se trouve situé le tatouage de Monsieur?
JEAN-RENÉ : Excusez-moi, je suis extrêmement fatigué et...
JAMES : Allons, faites un effort!!!! Où se trouve situé le tatouage de Monsieur?
JEAN-RENÉ : Le tatouage de Monsieur est situé dans un endroit que l'honnêteté et la décence m'interdisent de préciser davantage!
JAMES : Mais qu'entendez vous par là????
JEAN-RENÉ : Oh par là, j'entends pas grand-chose!
JAMES : Enfin, passons ! Mais dites-nous ! Que représente le tatouage de Monsieur?
JEAN-RENÉ : Bon!! Le tatouage de Monsieur représente... au repos, le sigle bien connu “R.A.T.P.”, mais lorsque Monsieur est dans d'excellentes dispositions, on peut lire très nettement “REGIE AUTONOME DES TRANSPORTS PARISIENS”.
JAMES : (s'adressant à Doudou) Mes félicitations Monsieur, (puis à France) mes compliments Madame... Madame a de la lecture pour les longues soirées d'hiver. (au public) Eh bien, Mesdames et Messieurs, c'est sur ce morceau de bravoure que nous allons nous quitter. Je vous demande de faire une ovation au Grand Maître car il est costume, vraiment il est costume... Euh! Il est tunique ! Je me suis trompé de vêtement, excusez-moi. Il n'a plus qu'à envoyer des baisers à l'assistance publique et à vous dire : “Bonsoir Mesdames, Bonsoir Mesdemoiselles, et Bonsoir Messieurs”.
 
RIDEAU
 
Assemblée générale ASB Cyclo VTT (janvier 2006)Le Sar Rabindranah Bernard en pleine concentration
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#Posté le lundi 13 février 2012 05:25

Modifié le lundi 13 février 2012 05:38

Sortie VTT à Paris (janvier 2006), par Claude

MAGNIFIQUE SORTIE A PARIS !
DIMANCHE 22 JANVIER 2006
 
Limeil-Brévannes, parking de l'école Picasso ; il est 8h, nous sommes dix-sept au rendez-vous et nous nous préparons à partir. Il fait encore nuit et plusieurs d'entre nous ont allumé leurs lampes. Quelques amis et amies de l'ASPTT Paris sont parmi nous.
 
Sortie VTT à Paris (janvier 2006), par ClaudeQuai Bir-Hakeim, prêts à démarrer!...
 
Du départ jusqu'au point de rendez-vous, quai Bir-Hakeim, près des écluses de Saint-Maur / Joinville, sur la commune de Saint-Maurice, de nombreux cyclos et vététistes vont nous rejoindre, si bien qu'à l'entrée dans Paris nous sommes près de quarante, sous un ciel bleu magnifique ! Le soleil commence à se lever, nous offrant des couleurs somptueuses assorties à nos maillots, les jaunes et verts de l'AS Brévannaise et les jaunes et bleus de l'ASPTT, qui ont répondu en nombre à notre invitation !
Ce qui est certainement le plus grand sujet de satisfaction, c'est le nombre élevé de féminines (huit!) : Valérie L.F., Christine et sa fille Anaïs, 14 ans , Françoise et sa fille Chloé, 20 ans, Violaine, Laurence, Réjane (j'espère que je n'ai oublié personne !).
Jusqu'à la Tour Eiffel, nous empruntons les quais rive gauche, utilisant tantôt les pistes cyclables, tantôt la voie sur berge fermée à la circulation automobile. Avant de quitter la Seine pour escalader le « col du Trocadéro », un petit ravitaillement s'impose. C'est aussi le moment de prendre quelques photos souvenirs...
 
Sortie VTT à Paris (janvier 2006), par ClaudeQuelques minutes de repos, non loin de la Tour Eiffel
 
Sortie VTT à Paris (janvier 2006), par Claude
Attention ! Un monument peut en cacher un autre ! “Magic JR”, monument du cyclisme et de la magie, s'apprêtant à faire disparaître la Tour Eiffel !

Puis nous repartons en direction de la place de l'Étoile - Charles-de-Gaulle. Premières « poussettes » dans l'ascension pour permettre à nos jeunes filles de ne pas user leurs forces prématurément...

Sortie VTT à Paris (janvier 2006), par Claude
Des vététistes brévannais sur la Place de l'Étoile...

Nous enchaînons ensuite l'avenue de Wagram, le boulevard de Courcelles, le boulevard des Batignolles et nous voilà arrivés dans la grande escalade du jour : la montée au Sacré C½ur ! Avec ce beau temps, il y a beaucoup de monde place du Tertre et dans les rues alentours. Je ne sens pas la ferveur populaire comme sur les pentes des grands cols du Tour de France, mais notre petit peloton retient quand même l'attention.

Sortie VTT à Paris (janvier 2006), par Claude
Sacré-C½ur: quelques-uns des participants...
 
Devant la basilique, nous faisons une nouvelle halte, le temps d'admirer le panorama, de s'offrir un petit ravitaillement, et de poser pour une belle « photo de famille ». Après le boulevard Barbès et le boulevard de la Chapelle, nous retrouvons une rue fermée à la circulation automobile le long du Canal Saint-Martin. C'est un réel plaisir pour tout le monde de profiter des perspectives que nous offre le canal ensoleillé sans avoir à nous soucier des dangers habituels de la circulation parisienne.
Boulevard Richard Lenoir, place de la Bastille, rue de Charenton, le peloton s'étire, mais poursuit sa marche tranquille... Et puis il commence à s'effilocher : les uns après les autres, les participants à cette magnifique balade vont quitter le groupe pour rejoindre leur domicile, à Paris, à Ivry ou à Alfortville... Quelques-uns, ayant choisi le petit parcours d'une quarantaine de kilomètres, s'arrêtent peu après la traversée du bois de Vincennes, du côté des écluses de Saint-Maur / Joinville. C'est le cas de nos deux jeunes filles, dont le sourire lumineux semble prouver qu'elles sont contentes de leur matinée.
Le retour se fait à bonne allure pour permettre aux derniers rescapés de respecter à peu près l'horaire prévu, à savoir une arrivée à « Picasso » peu après 12h30. Kilométrage final : entre 62 et 63 km pour le grand parcours.
En conclusion, je crois que tous les participants à cette « Sortie à Paris », costauds comme néophytes, se sont régalés. Le temps magnifique y fut pour beaucoup. Mais il est clair que « postiers parisiens » et Brévannais étaient heureux de se retrouver pour rouler ensemble comme lors des sorties du samedi après-midi du côté de Sillé-le-Guillaume, à l'occasion des week-ends de la Gamelle Trophy. L'amitié entre les deux clubs partenaires s'en trouve encore renforcée. Cela laisse bien augurer du nouveau week-end commun prévu pour les 7 et 8 octobre : destination Vailly-sur-Sauldre (18) et Cosne-sur-Loire (58) !
 
Claude Sintès, Janvier 2006
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#Posté le jeudi 15 mars 2012 03:41

Modifié le jeudi 15 mars 2012 04:16

Assemblée Générale du CoDep 94 (février 2006)

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU CODEP 94
THIAIS, SAMEDI 26 FÉVRIER 2006
 
A l'occasion de cette assemblée générale, qui faisait le bilan de la saison 2005, l'Alliance Sportive Brévannaise, section Cyclo VTT, fut récompensée pour avoir remporté une troisième fois consécutivement (2003 - 2004 et 2005) le Challenge Départemental des Clubs "René Le Roc'h". Ce troisième succès permet au club de conserver définitivement le trophée.
 
Claude

Assemblée Générale du CoDep 94 (février 2006)Bernard Melin (vice-président du CoDep), Roger Baumann (président d'honneur), 3? et 4?,  Jean-Pierre Guillot (vice-président de la FFCT), Alain Challant (président du CoDep 94)

Assemblée Générale du CoDep 94 (février 2006)
Coupe remise à Maryan, notre président, par Jean-Pierre Guillot, vice-président de la FFCT, en présence d'Alain Challant, président du CoDep 94
 
Assemblée Générale du CoDep 94 (février 2006)
Maryan dit "merci" au micro...
 
Assemblée Générale du CoDep 94 (février 2006)Maryan fier de notre succès...
 
Assemblée Générale du CoDep 94 (février 2006)
L'US Créteil, vainqueur du Challenge en 2002, a dû céder la première place à l'AS Brévannes (2003 et 2004) puis l'AS Brévannaise Cyclo VTT (2005)!...
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#Posté le jeudi 15 mars 2012 06:36

Modifié le vendredi 16 mars 2012 05:22

Audax de Saint-Rémy-lès-Chevreuse (mars 2006)

Audax de Saint-Rémy-lès-Chevreuse : 100 km
Samedi 11 Mars 2006
 
Audax de Saint-Rémy-lès-Chevreuse (mars 2006)Bravo la mascotte !
 
Gilles MIGEON, dit “la mascotte”, voulant à tout prix s'essayer sur un 100 km Audax, je l'inscris avec moi sur Saint-Rémy pour le 11 Mars 2006. Jean-Claude BOUTREL, nouveau au club, a envie de s'y essayer aussi. Rendez-vous est pris à 5 h 45, place du marché. J'emmène Gilles dans ma voiture et Jean-Claude nous suit avec la sienne. Malgré une erreur de parcours, et grâce au GPS de Jean-Claude, on arrive à la gare de Saint-Rémy, lieu du départ, à 6h4O. On a largement le temps de se préparer, le départ étant prévu à 7 heures. Étant personnellement habitué de ces balades, je reconnais plusieurs visages familiers dont John, un Anglais au fort accent, abonné aux Audax de toutes distances. Un personnage!!... se déplaçant dans une SMART jaune fluo dans laquelle règne un bastringue hallucinant et ou la place du vélo démonté est calculée au millimètre. Il lui faut vingt bonnes minutes pour descendre tout le matériel et à la fin du rallye une bonne demi-heure pour tout remballer. Le tout avec un flegme à toute épreuve. Il ne lui manque plus qu'un chapeau melon à la place du casque.THE BRITISH CYCLO. À côté de ça, un type super sympa!!
J'ai aussi la surprise d'y voir notre Liliane de Gentilly reconnaissable à ses petits chaussons roses mais cette fois (règlement Audax oblige) avec un casque. Nous n'aurons donc pas le plaisir ce matin d'admirer sa crinière blonde flottant au gré du vent.
Départ à 7h10 au lieu de 7h00 : on attend que le jour soit complètement levé... Avec Jacques Gaubert comme capitaine de route, ça ne plaisante pas là-dessus et c'est bravo!! Ça roule bon train dès le départ car de toute façon, il faudra rattraper ces dix minutes. Dans ce genre d'épreuve, j'aime bien rester dans les dix ou quinze devant : ça roule régulier et ça papote. Un vrai poulailler!!
Une dizaine de kilomètres étant effectués, je m'inquiète de mes deux Brévannais. Je me laisse glisser ; Gilles arrive à ma hauteur (je ne suis pas très grand non plus !), je lui demande où est Jean-Claude... « Derrière ! », me répond-il. Bon, il a dû trouver des gars pour papoter aussi ; on se verra au premier arrêt. De toute façon, en cas de besoin, il y a une voiture suiveuse...
Arrive le premier arrêt obligatoire au bout de 35 bornes environ dans un village encore endormi. Nous sommes une cinquantaine de cyclos et quelques cyclotes. Le capitaine de route nous dit d'un ton péremptoire : « Il y a ici des toilettes publiques qui ont été ouvertes plus tôt à ma demande et spécialement pour nous ! Si j'en vois un pisser le long d'un mur... » Je termine sa phrase en lançant à mon tour : « 3 points en moins sur la licence!!! » Et Toc!
Pour Gilles, tout va bien ! Je lui dis de rester devant pour rouler plus régulier, ce qu'il va faire. Mais revenons à notre Jean-Claude ! Le soldat BOUTREL est absent!! Je questionne la conductrice de la voiture suiveuse (qui est la femme du capitaine) : elle a vu un gars avec un maillot rouge qui a cassé sa chaîne et qui a dû rebrousser chemin. Jean-Claude avait un maillot bleu : ce ne peut pas être lui. Un autre, me dit-elle, a lui rebroussé chemin apparemment sans raison. Ne pouvant le joindre, nous voilà forcés de continuer notre route sans lui.
On reprend la randonnée avec la pluie qui menace mais qui nous laissera tranquilles jusqu'à la fin. Gilles s'abrite bien dans le paquet et on arrive sans problèmes, à la minute près, au deuxième arrêt de Saint-Arnoult-en-Yvelines. Presque tout le monde envahit le bistrot (arrêt pipi et café ou autre) et aussi la boulangerie toute proche. Gilles est déjà content de lui : 70 bornes au compteur et tout va pour le mieux. Les derniers 30 km sont toutefois plus durs avec les Vaux de Cernay, entre autres. Là, notre Gillou commence à donner des signes de fatigue, mais revient dans le paquet à la faveur de deux ralentissements et même d'une légère erreur de parcours du chef ! Eh oui, ça peut arriver!
À 15 km du but, on arrive dans un faux plat d'environ 3 ou 4 km, avec le vent (froid) de face... Là, pour notre cyclo de poche, ça ne va plus du tout et, voyant cela, un des gars s'avise de le pousser un peu. Je lui dis : « C'est sympa de ta part, mais on a convenu un marché et il doit faire ses 100 bornes tout seul, d'autant plus qu'il en reste quoi ? Allez ! Une bonne douzaine! Je reste avec lui et le peloton s'éloigne petit à petit. Pour l'encourager, je lui dis qu'il y en a trois autres derrière et c'est vrai. La voiture suiveuse arrive à notre hauteur et nous demande si elle doit attendre. Je lui dis de filer, ce n'est plus très loin et je connais la route pour l'avoir déjà faite l'an dernier.
Tout en houspillant le Gillou, les kilomètres défilent : 10, 8, 7... Le vent redevient un peu plus favorable... Une dernière côte et voici Saint-Rémy. Bravo Gilles ! Tu as gagné ! On arrive juste pour la photo de groupe (sans les trois derniers toutefois). On rentre en voiture, je dépose Gilles chez lui en gardant son vélo en otage pour le rallye du lendemain au Perreux, où il fera de nouveau 50 bornes, et j'arrive à la maison vers 14 heures.
Aussitôt je téléphone à Jean-Claude pour savoir ce qui s'est passé. Sa chaîne a cassé au départ, s'est répandue sur la route et, avant qu'il ait pu la récupérer, un car a roulé dessus ! Il est donc retourné à sa voiture le vélo à la main. Il avait fait en tout et pour tout 450 mètres !
Le brevet et diplôme des 450 mètres n'étant pas encore au programme, on va lui décerner la prime de la malchance. Pas mal réussi quand même pour son premier rallye Audax ! Notez bien que j'en connais un autre qui, lui, pour son premier rallye, a terminé à l'hôpital d'Arpajon... C'est qui déjà???
À part ça, pour l'année prochaine, je vous recommande ce rallye. Je sais, c'est un samedi... C'est loin... Mais quelle belle balade en vallée de Chevreuse ! Et tout ça avec un capitaine de route aguerri qui ne plaisante pas sur la sécurité et qui n'hésite pas à en rappeler à l'ordre quand il le faut.
Bravo encore à Gilles qui a fait ses CENT bornes... et SANS poussette !!!!
Et s'il y prenait goût le bougre.
À bientôt ! Et amicalement à tous.
 
James Savin

Tags : Saison 2006, Route 2006, Brevet Audax, Nouvel article 2012
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#Posté le lundi 13 février 2012 04:04

Page du délégué sécurité (mars 2006)

LA PAGE DU DÉLÉGUÉ SÉCURITÉ
MARS 2006
 
Page du délégué sécurité (mars 2006)Je soumets à votre réflexion ce petit texte sans prétention trouvé dans un journal... Juste pour vous dire : « On tient à vous ! » Alors, pensez à votre sécurité et à celle des autres. Et comme le texte n'en parle pas, je vous le redis encore une fois : pas de sortie, ni de rallye sans casque ! Nombreux sont les cyclos et vététistes conscients du danger, mais il est bon de le rappeler de temps en temps, pour qu 'ils en parlent et le fassent remarquer à ceux qui croient que leur tête est plus dure que le béton...
 
Henri Ducoutumany
 
« Si vous avez du bon sens,
Circulez dans le bon sens.
Si vous avez de la mémoire,
Laissez aux piétons les trottoirs.
 
« Si vous devez changer de bord,
Tendez le bras d'abord.
Si vous ne voulez pas affronter la mort,
Respectez les feux tricolores.
 
« Si vous devez rentrer de nuit,
Soyez tout éclairés, pardi !
Si vous devez être au top,
Marquez enfin le stop.
 
« Si vous avez des interdits,
N'empruntez pas le sens interdit.
Si vous êtes responsable,
Roulez sur la piste cyclable.
 
« Si vous devez vous arrêter,
Ayez de bons freins bien réglés.
Si vous devez partir en voyage à deux,
Jamais sur le guidon, mon Dieu !
 
« Si vous ne voulez pas changer,
Vous êtes un vrai danger.
Si vous voulez changer,
Alors vous ne mettrez plus les autres en danger. »
 
M. Didier ANTOINE,
de Notre-Dame-d'Oé
(Indre-et-Loire)
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#Posté le lundi 13 février 2012 06:33

Modifié le lundi 13 février 2012 06:53

13e Randonnée Brévannaise (Avril 2006)

13e RANDONNÉE BRÉVANNAISE
CHALLENGE "GERMAIN DESMET"
DIMANCHE 9 AVRIL 2006

En ce dimanche 9 Avril 2006, l'Alliance Sportive Brévannaise, section cyclo-VTT, organisait sa 13ème randonnée cyclotouriste. Le soleil était de la fête et la température très printanière. Ce sont près de 600 personnes qui se sont engagées pour cette organisation : 567 pour être précis. Sur ces 13 organisations , c'est la deuxième en nombre de participants après celle de l'an dernier qui détient le record avec 613 engagés.
En VTT, il y avait d'autres manifestations en Essonne et nous n'avons pas fait le plein comme d'habitude. Mais les présents purent apprécier les magnifiques circuits fléchés par nos spécialistes. Sur la route, 412 cyclos et cyclotes de tous âges ont parcouru des kilomètres sur nos quatre parcours, bien fléchés le vendredi par deux équipes rodées à ce travail. C'est normal au bout de 13 ans.
Le parking du complexe sportif Didier PIRONI devenant de plus en plus étroit pour ce genre de manifestations, les véhicules étaient garés un peu partout.
Beaucoup de bonne humeur, de bons ravitaillements pendant l'épreuve et à l'arrivée : le pot de l'amitié offert par la section à tous les participants étant restés pour la remise des récompenses. Eh oui ! De magnifiques récompenses, à commencer par le nouveau challenge mis en jeu sur 3 années, le challenge Germain DESMET, grand sportif, grand homme de valeur aussi, dont nous sommes fiers d'honorer la mémoire. Germain qui a fait toute sa carrière sportive à LIMEIL-BREVANNES, dont une grande partie au football et depuis une dizaine d'années au sein de notre section cyclo-VTT dont il était un moteur pour emmener les anciens et les féminines sur les chemins cyclos de la campagne Seine et Marnaise. Disparu il y a déjà près d'une année, nous ne pouvions que consacrer ce challenge à sa mémoire.
Le challenge Germain DESMET fut remis au club cyclo le plus représenté, l'Amicale Sénart de MONTGERON avec 31 cyclos et cyclotes, club qui tentera de l'obtenir 3 fois pour le garder définitivement. (voir le classement à la fin).
Bien que cette journée sportive fût une réussite globale, nous ne pouvons pas oublier qu'un cyclo du club d'ATHIS-MONS est décédé sur la route sur un des parcours près de PONTHIERRY, victime d'une embolie pulmonaire. Les secours appelés pourtant d'urgence n'ont rien pu faire pour le sauver. Ce fut comme une douche glacée qui nous tomba dessus. Mais que voulez-vous, il faut bien que le sport continue, on pensera toujours à lui.
Une pensée aussi pour notre ancien président de l'omnisports monsieur Pierre LOTHE aujourd'hui disparu qui était toujours avec nous chaque année pour ces randonnées, fier de remettre les coupes, et aussi une pensée à notre ancien trésorier Albert MARIE qui s'est éteint une semaine après Pierre LOTHE. C'est vrai que la saison 2005 avait été assez noire, celle de 2006 a continué mais espérons que l'an prochain, il y aura de meilleures nouvelles.
La section cyclo-VTT remercie les commerçants nous ayant aidé, la Mairie et ses services techniques pour les installations ainsi que le service des sports pour ses coupes.
Merci aussi à nos amis de l'ASPTT PARIS, avec qui nous sommes partenaires, qui nous offert les coupes en VTT.
Merci aussi à tous les membres de notre section dont tout le travail accompli depuis quelques semaines a permis la réussite de notre 13ème Randonnée cyclotouriste.
 
Le  Président : Maryan KOLASIAK
 
Tableau des récompenses
de la 13ème Randonnée Brévannaise
 
ROUTE
• Les plus nombreux : 1er ACS Montgeron (31 cyclos, challenge G.DESMET);
2eex Emerainville et Combs-la-Ville (29 cyclos);
4e U S Villejuif (26 cyclos);
5e U S Créteil (25 cyclos).
• Club ayant le plus de jeunes : Champs sur Marne.
• Club ayant le plus de féminines : VCR Mandres les Roses.
• Cyclo le plus âgé : DONATI Raymond.
• Cyclote la plus âgée : ARNAUD Luce.
• Cyclo le plus jeune : AUFFRET Sandy
• Cyclote la plus jeune : BESNIER Nolween
• Club le plus éloigné : Verneuil-l'Etang
• Coupe tirée au sort : Villeneuve-le-Roi
 
VTT
• Les plus nombreux :1er Boissy CC (13 vététistes)
2e VC Sucy en Brie (12 vététistes)
3e US Créteil (6 vététistes)
• la plus méritante : NADAL Michèle
• le plus méritant : RAMOUDOU Michel
• la plus jeune : BRESILLION Juliane
• le plus jeune : GALAS Valentin, VC Sucy 

13e Randonnée Brévannaise (Avril 2006)
Le compte-rendu du Président, paru dans LE CASTOR
journal municipal de Limeil-Brévannes.
 
NB: Pour ceux qui ont du mal à lire le texte sur cette image, essayez de télécharger l'image (clic droit puis enregistrer l'image) puis de l'ouvrir en taille réelle (100%)...
Tags : Saison 2006, Vie du club, Nouvel article 2012
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#Posté le lundi 13 février 2012 06:01

Modifié le mercredi 07 novembre 2012 04:01

Randonnée des Lacs, festival de l'Oh (avril - mai 2006)

RANDONNÉE DES LACS - FESTIVAL DE L'OH
ORGANISATION DU CODEP 94
DU 29 AVRIL AU 1er MAI 2006
 
Randonnée des Lacs, festival de l'Oh (avril - mai 2006)
Créteil, avant de prendre le car...

Les trois jours du Festival de l'OH sont revenus comme d'habitude. Cette fois le départ était à l'Est à Saint-Dizier. Arrivés sur place, il fallut s'équiper. Dehors, "ça caillait" un peu et certains ont cru bon d'en profiter pour nous filmer les fesses... Scandaleux, n'est-il pas !!
La ballade a commencé en empruntant, presque toute la matinée, des pistes cyclables qui longent les immenses retenues d'eau nécessaires à la préservation de notre Région Parisienne des mauvaises humeurs des eaux. Les paysages sont très beaux et le "frais" en plus on se serait cru au bord de la mer, surtout quand nous avons fait le crochet par le petit port qui ressemblait à Port-Navalo en Bretagne.
 
Randonnée des Lacs, festival de l'Oh (avril - mai 2006)Mesnil-Saint-Père

Excellente réception à l'étape du midi, et coup de chapeau aux organisateurs et tenanciers du restaurant du beau village de Brienne (le Château) à l'ombre du dit magnifique château  (d'où son nom) où nous avons été accueillis comme des rois, et où nous avons bien déjeuner : patron, serveurs et serveuses sympas et efficaces. Ce que l'on apprécie dans ces randonnées, et je vous le répète plusieurs fois dans ce récit, c'est de se retrouver tous ensembles dans un même lieu de temps et d'espace, pour pratiquer et vénérer la déesse "Petite Reine".
 
L'hébergement de cette première étape à Troyes a été sublime, tous logés "ensemble" dans ce bel et grand hôtel face à la gare (on était un peu comme dans le Cheval de Troie), le bar était accueillant et chaleureux, la bière rousse excellente et le souper, dans cette grande salle à manger exotique était parfait (les serveuses aussi !!!).
Deux lits par chambre, style ancien mais bien entretenu, moi j'étais avec "la police" : peinard, quoi !!!
 
Au petit matin branle bas de combat, petit déjeuner avec buffet à volonté, digne de la réputation de l'endroit, et après les préparatifs élémentaires, toute la troupe se retrouve dehors, près de la gare donc, prête à bondir, non à partir en vélo (imbécile, pas en train !!), l'appel se fait en insistant sur quelques uns d'entre nous "collectionneurs" qui voulaient garder leur clef de chambre en souvenir. Le chef de la bande s'est énervé et a hurlé "Nous ne partirons pas d'ici tant que toutes les clefs ne seront pas retrouvées !". Heureusement, l'incident diplomatique fut clos rapidement grâce à l'enquête de l'Inspecteur Daniel...
 
C'est reparti pour la 2ème étape, temps frais mais beau. On entre tout de suite dans le vif du sujet en gravissant les contreforts troyens. Le long ruban de randonneurs multicolores serpente au milieu des vignes champenoises, mais arrivés sur le plateau, mal dirigés, nous nous sommes "tapé" une côte de trop (non pas du Rhône), mais me direz-vous, vous n'en n'êtes pas à une près ! Certes non, mais si !!! Par la suite nous avons dû lutter contre un gros vent de face, tenace, qui nous a guidés jusqu'au contrôle de la matinée, le bienvenu. Petit coup au moral, forme en baisse, certains et taines... craquent un peu, mais rien de grave ; après quelques mots et explications, promesse est faite de rester "groupir" et solidaires,  et pour ceux, dont moi-même, qui ont choisi le petit parcours, de rester soudés jusqu'à la halte de midi, non plutôt 13 heures.  Reçus dans la salle principale d'une petite école en pleine campagne. Le soleil s'est "excusé" et pour ma part le combat avec le vent a émoussé quelque peu mes forces, que je retrouve avec cet excellent repas, le dernier arrivé, je cafte, c'est Alain "Le Beauf". L'essentiel, c'est de participer, a dit Coubertin, et on n'est pas non plus en train de faire "une course", mais une randonnée, qu'on se le dise.
 
Tout ce beau monde repart, direction la banlieue de Montereau-Fault-Yonne s'il vous plait, où nous sommes attendus en fin d'après-midi. Le temps est couvert et menaçant.
 
Halte impromptue pour une photo traditionnelle et incontournable de toute la troupe de Brévannais en jaune et vert, au milieu d'un champ de "colza" bien entendu. Les cinéastes amateurs qui nous ont filmé tout au long de notre périple s'en donnent à c½ur joie, et bon an mal an, nous arrivons groupés à Saint-Germain près de Montereau, notre halte de cette étape du jour.
 
Randonnée des Lacs, festival de l'Oh (avril - mai 2006)
 
Alors là, c'est le premier "couac" de l'organisation qui, jusque là, avait été presque parfaite. Après avoir laissé nos vélos en garde chez  les militaires (je ne savais pas qu'ils avaient une telle valeur) à moitié sous la pluie du reste, nous avons été rassemblés dans le hall de l'hôtel attenant au parking à vélos, et là nous avons appris que certains resteraient à l'hôtel d'accueil, d'autres logiquement seront logés au château, situé à une dizaine de kilomètres où nous souperons "tous ensemble", et les autres, dont nous les Brévannais, seront "parqués" à l'hôtel 1ère classe (qui n'a de classe que le nom) style Formule 1, distant de 3 à 4 km, même qu'il était question de nous en faire revenir à pieds le lendemain !!  Ben voyons !!! Bref, cela s'est arrangé, la plupart d'entre nous avaient des chambres avec un grand lit pour deux !! Bon, ça va Alain n'a pas eu de cauchemars et ne m'a pas  confondu avec Monique, j'ai eu du bol... En revanche, au château c'était très bien, quel dommage que nous n'ayons pas été logés tous ensemble là-bas. A ce sujet, Alain et moi avons manifesté notre mécontentement au micro de "Radio Festival de l'OH" de nos chroniqueurs - suiveurs (voir DVD). Une anecdote : étant les plus éloignés du château, on est venu nous chercher les derniers et nous sommes repartis les premiers, même pas eu le temps de boire le café !! Sans blague !...
 
Randonnée des Lacs, festival de l'Oh (avril - mai 2006)
 
La dernière journée n'a pas été meilleure, rapport à la météo qui n'était pas avec nous. Heureusement, nous avons, comme à l'accoutumée, été très bien reçus dans la belle salle des fêtes de Blandy-les-Tours, toujours très bien servis à table par une équipe de Pros.  Distribution de Muguet pour la Dames, geste obligatoire en ce jour de 1er Mai.
 
Retour sur Créteil avec une halte sous la pluie à Mandres-les-Roses, et arrivée à la Maison des Associations, tout près de notre point de départ, face à la Préfecture du Val-de-Marne. Réception très réussie, digne de l'organisation de ces trois jours, c'est-à-dire dans l'ensemble très bien. Déplacer près de 200 personnes sur trois jours n'est pas une mince affaire, remercions Alain Challant et sa troupe.
 
Un petit mot d'encouragement au vétéran de ce périple, qui venait d'être opéré, et qui n'a pu qu'être parmi les bénévoles, toujours avec sa gouaille de Titi parisien, j'ai nommé Roger Rioland, qu'il soit encore longtemps avec nous.
 
JPB

De retour à Créteil, après 400 km en vélo...

Randonnée des Lacs, festival de l'Oh (avril - mai 2006)
Randonnée des Lacs, festival de l'Oh (avril - mai 2006)
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#Posté le jeudi 15 mars 2012 06:13

Modifié le jeudi 15 mars 2012 07:13

Week-end de Pentecôte en Baie de Somme (juin 2006), par Daniel H.

WEEK-END DES ROUTIERS EN BAIE DE SOMME
PENTECÔTE 2006 (DU 3 AU 5 JUIN)
Une première réussie pour l'ALLIANCE SPORTIVE BREVANNAISE CYCLO
 
L'A.S. Brévannaise, si représentée aux randonnées et autres rallyes en région parisienne et en particulier sur les manifestations des départements du Val de Marne, de la Seine et Marne et de l'Essonne, n'avait jusqu'à ces jours de Pentecôte 2006 jamais organisé de circuit hors de ces “Frontières”. Aucune envie d'autonomie à l'origine de cette organisation, simplement un souhait, une envie; faire découvrir d'autres horizons aux adeptes de la randonnée que celui de la côte de “TIGEAUX”. Sur une organisation entièrement brévannaise, en marge des activités VTT et longues distances sportives, auxquelles le club de l'A.S. Brévannaise est accoutumé.

Tous les participants étaient unanimes pour souligner la belle organisation de ces trois jours.
A l'issue de ces randonnées bien dosées en matière de difficultés et distances à couvrir, 110 à 120 km pour les grands circuits, 75 km pour les distances réduites et des promenades de 40 à 60 km comprenant les visites de Saint Valéry sur Somme et de le Crotoy. A l'issue de ce programme, de nombreux participants proposaient l'organisation de telles manifestations dans des régions comme le Marais Poitevin, les bords de Loire, où encore les lacs du Morvan. D'autres, moins audacieux se promettaient de revenir en famille visiter la région. Preuve s'il en fallait du plaisir que chacun a pu tirer de cette aventure.

Bref, que du bonheur pour l'organisateur, son but est atteint, faire que chaque participant prenne plaisir à rouler à son rythme, qu'il profite au maximum de l'ambiance conviviale, de l'organisation, que tout le monde ait envie “d'en remettre une couche”.
En conclusion; dommage pour ceux qui n'ont pas pu venir, et tant pis pour ceux qui n'ont pas voulu, mais ce n'est que reculer pour mieux “s'élancer” sur la prochaine...
 
Daniel HABERT,
responsable tourisme de l'A.S.BREVANNAISE section CYCLO-VTT


NDLR: Je n'ai trouvé aucune photo pour illustrer cet article de Daniel Habert. Si quelqu'un en a, merci de me contacter (Claude: asbcvtt@gmail.com).
Tags : Route 2006, Saison 2006, Nouvel article 2012
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#Posté le jeudi 15 mars 2012 05:22

Modifié le mardi 27 mars 2012 03:09

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