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LA P'TITE REINE'TTE, revue en ligne de l'ALLIANCE SPORTIVE BREVANNAISE section CYCLO VTT

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ptite-reinette

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Récits de randonnées (route et VTT), de cyclosportives, de voyages à vélo, etc.
(L'AS Brévannaise Cyclo est un club FFCT et UFOLEP de Limeil-Brévannes, Val de Marne)

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P'tite Reine'tte n° 8 - Saison 2003

P'tite Reine'tte n° 8 - Saison 2003
Tags : Saison 2003, Vie du club, Nouvel article 2012
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#Posté le dimanche 28 octobre 2012 16:52

VTT Gamelle Trophy (septembre 2003)

SORTIE ANNUELLE VTT : LA GAMELLE TROPHY
Sillé-le-Guillaume, 27 et 28 septembre 2003
 
VTT Gamelle Trophy (septembre 2003)Ce samedi 27 septembre, la journée commençait mal... pour le chauffeur! Attendu à Limeil-Brévannes pour 8h15, il se présenta au départ à... 7h15! conformément à son ordre de mission. Inutile de dire qu'à cette heure-là, il n'a pas rencontré grand monde, vu que pour nous, le rendez-vous était à 8h30. Mais le chauffeur retrouva le sourire lorsqu'il découvrit la bande de joyeux lurons qu'il avait à convoyer!
Quand tout le monde fut prêt, Michel se mit au volant de la camionnette, et nous avons donné l'ordre au chauffeur de le suivre de près! Il n'était pas question de le laisser déjà s'échapper... et avec nos vélos, en plus!
Après un détour par Villecresnes pour récupérer nos partenaires de l'ASPTT Paris, une vingtaine de personnes environ, nous avons pris la route du Mans. Trajet sans histoire! Ou plutôt si! Avec des histoires, mais des histoires drôles, pour que le temps passe plus vite! Bref. Nous voilà donc bientôt rendus sur le lieu de nos futurs exploits!
Nous passerons la nuit à l'Abbaye de Champagne, un gîte et ferme auberge entre Le Mans et Sillé-le-Guillaume, sur la commune de Rouez-en-Champagne, qui n'est d'ailleurs pas du tout en Champagne, contrairement à ce qu'on pourrait croire. Non, nous sommes tout près des Alpes Mancelles... qui ne sont pas non plus dans les Alpes!... A ce propos, mon encyclopédie me permet de vous donner quelques précisions : les Alpes Mancelles, c'est l'autre nom des monts Coëvrons, au Nord-Ouest du Mans. Ces monts se trouvent à cheval sur la Sarthe et la Mayenne. Le haut sommet du coin, c'est le Signal des Avaloirs qui, du haut de ses 417 mètres est le point culminant du Massif Armoricain, ce qui explique que le relief de la région soit plutôt accidenté. Bon, d'accord, ce n'est pas le Jura, mais quand même! C'est plus vallonné que la Brie!
Si les noms du patelin et de la région semblaient venus d'ailleurs, en revanche, le menu du samedi midi était bien du pays! Que des produits du terroir, du vrai, de l'authentique! Soupe de légumes, rillettes, poulet et lapin en sauce, cidre, etc. Tout ou presque venait de la ferme-auberge, et c'était bien bon!
 
Dans l'après-midi, tout le monde manifesta le désir de partir en repérage. On n'était quand même pas venus là pour faire la sieste! On a donc préparé les vélos et en route pour une petite promenade digestive! Après 14 kilomètres sur route, et une première traversée de Sillé-le-Guillaume, nous arrivons sur le site de départ de la rando. Ces quatorze bornes furent suffisantes pour nous rendre compte que les côtes du coin, c'était pas du toc! Nous avons compris aussi qu'il vaudrait mieux, le lendemain, nous rendre au départ... en car et non en vélo comme nous l'avions d'abord envisagé!
En attendant la rando du dimanche, c'était bien sympa de retrouver sur la route toute cette marée jaune: les jaunes et verts de l'AS Brévannes, et les jaunes et bleus de l'ASPTT Paris. En tout, une grosse vingtaine de vététistes, avec en plus deux tandems!
Sur place, quelques belles surprises nous attendaient: courses de jeunes, animations, spectacles, démonstration de trial et autres acrobaties à vélo... C'était plus du cirque ou du music-hall que du vélo, mais c'était impressionnant. Nous avons pu également apprécier une petite séance d'autographes distribués par Laurence Leboucher, une vététiste sarthoise au palmarès prestigieux, avec notamment trois titres de championne d'Europe VTT et deux titres de championne du monde, l'un en VTT en 1998, l'autre en cyclo-cross en 2002. Merci à elle pour son poster dédicacé à l'intention de tous les cyclos et cyclotes de l'AS Brévannes!
Pendant que nous prenions du bon temps sur les routes sarthoises, quelques volontaires de l'ASPTT Paris ont profité de notre absence pour faire les courses pour tout le monde, afin d'assurer le repas du soir, le petit déjeuner du lendemain et le repas froid du dimanche midi. Ils ont tout prévu! Grand merci à eux! C'était royal!
 
En dépit de certains ronflements intempestifs (je ne nommerai personne!), la nuit a fini par se terminer et, après les préparatifs qu'on imagine, le moment tant attendu est arrivé. Sous un petit crachin rafraîchissant, tout le monde a récupéré sa belle plaque de cadre rose avec son numéro, et une fois réunis les dix engagés de l'AS Brévannes, nous voilà partis! Michel Mordelet, Alain Desprez, Éric Pingard, Lionel Bouillaguet, Cyril (un copain de Lionel), Christophe Perdrisot, Sébastien Vétel, Éric Dénos, Gérard Guittet et moi (Claude Sintès).
 
VTT Gamelle Trophy (septembre 2003)
Au départ, nous pensions bien effectuer les 50 km du circuit le plus long. En définitive, compte tenu de notre moyenne horaire et de l'heure du rendez-vous avec nos partenaires de l'ASPTT Paris, nous n'avons pu faire que 40 km! Mais la distance fut suffisante pour bien nous user, les uns et les autres. Moins de 12 km/h de moyenne, sans compter les arrêts: ce n'était pas le T.G.V.! Et pourtant on n'a pas musardé en chemin! A titre de comparaison, et pour permettre à nos amis routiers d'apprécier la difficulté de la Gamelle Trophy, au rallye du Plessis-Trévise, et sans vraiment se défoncer, nous avons fait 45 km à 21 km/h de moyenne. Mais c'était du grand plat bien roulant! En fait, sur les 40 km de la Gamelle, il y avait 990 mètres de dénivelé positif, ce qui est déjà costaud. Mais en plus, les descentes étaient dures, techniques, pleines d'ornières et de racines, ou bien trop raides pour pouvoir les jouer décontracté... Et les zones de terrain plat, me direz-vous? Eh bien, à part les deux ou trois kilomètres du début pour s'échauffer quand même un peu, il n'y avait pratiquement pas de portions plates ou alors, c'était de la "tôle ondulée", ou du terrain rocailleux, ou des bandes étroites avec des ornières de chaque côté et des racines au milieu! Bref, rien de vraiment roulant où l'on puisse relâcher un instant son effort. Il fallait sans cesse appuyer sur les pédales, tout en restant vigilant à cause des obstacles naturels permanents. Quant à la fin, une variante réservée aux “Gros Mollets”, avec une accumulation de creux et de bosses comme sur un parcours de bi-cross, permit à ceux qui en avait gardé un peu sous la pédale de finir de se vider les tripes.
 
VTT Gamelle Trophy (septembre 2003)

En conclusion, ce fut une très belle rando, taillée sur mesure pour les costauds. Même Michel a trouvé que c'était dur, c'est dire! Et sur ce parcours exigeant, nous avons pu apprécier la forme et l'efficacité d'Alain, la force de Michel, la technique et le punch de nos petits jeunes, mais surtout, un qui nous a bien impressionnés, c'est le Gérard. On aurait dit qu'il avait fait du VTT toute sa vie. Ah, il ne faisait pas semblant le bougre! Même que dans une descente où tout le monde mettait pied à terre, on a bien cru qu'il allait la faire sur son vélo, lui. Un vrai chamois!
Au chapitre des grandes satisfactions de cette rando, il faut ajouter les paysages superbes et variés, quelques belles photos pour se souvenir, et surtout : ni crevaison, ni incident mécanique! En outre, passées les première minutes un peu humides, le temps fut bien plus favorable que prévu! Et on a même eu du soleil sur la ligne d'arrivée! (Il y en avait peut-être avant, mais je n'ai pas fait attention car j'avais le nez dans le guidon!) De plus, au premier ravito, les anciens du club ont eu la bonne surprise de retrouver leur copain Christophe, qui a fait la suite du parcours avec nous. Il faut dire qu'avec nos belles casaques jaunes et vertes, il n'a eu aucun mal à nous repérer, malgré le monde qui fréquentait l'endroit!
 
Naturellement, on a tous envie d'y retourner l'année prochaine pour tenter le 50 km, mais si on ne va pas plus vite que cette année, il faudra partir de bonne heure! En attendant, nous adressons nos remerciements les plus vifs à l'AS Brévannes pour le financement de cette magnifique excursion. Merci aussi à la municipalité pour le prêt du véhicule qui a servi à transporter les vélos. Un grand merci à nos partenaires de l'ASPTT Paris, dont nous avons beaucoup apprécié la compagnie. Et enfin, un immense merci à Michel qui, avec sa discrétion et son efficacité habituelles, a veillé à tout et s'est débrouillé comme un chef pour que cette sortie annuelle soit une totale réussite! Vivement l'année prochaine pour qu'on recommence!
 
Claude Sintès

VTT Gamelle Trophy (septembre 2003)
Michel Mordelet et Gérard Guittet

VTT Gamelle Trophy (septembre 2003)
Claude Sintès et Éric Pingard

VTT Gamelle Trophy (septembre 2003)
Alain Desprez et Christophe Perdrisot
 
VTT Gamelle Trophy (septembre 2003)
Lionel Bouillaguet et Sébastien Vétel

VTT Gamelle Trophy (septembre 2003)Éric Dénos
Tags : Saison 2003, VTT 2003, Nouvel article 2012
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#Posté le mardi 25 septembre 2012 05:15

Modifié le mardi 25 septembre 2012 05:44

Brevet Audax de Villecresnes (avril 2004)

MON PREMIER 200 KM:
UN BREVET QUI NE MANQUAIT PAS D'AUDAX !
SAMEDI 24 AVRIL 2004

Brevet Audax de Villecresnes (avril 2004)Remise des cartes de route...
 
En ce samedi 24 avril 2004, sur le coup des 7h, 75 cyclos s'élancèrent de Villecresnes, parmi lesquels 18 licenciés à l'AS Brévannes, qui une fois de plus étaient venus en force pour remporter la coupe offerte au club le plus nombreux. Pour ceux qui ne connaissent pas la formule des brevets AUDAX, une petite explication s'impose. Je remercie d'ailleurs ici Claude YVAY, de l'Union des Audax Français (UAF), qui a bien voulu rouler avec quelques-uns d'entre nous, en queue de peloton, et qui a satisfait avec beaucoup de gentillesse notre curiosité de néophytes.

Tout d'abord, l'association des Audax, qui fêtait à cette occasion son centenaire, ne s'occupe pas seulement de vélo. Son principe, c'est le défi dans la plupart des sports d'endurance : vélo bien sûr avec des brevets de 100, 200, 300... 1200 km, voire davantage (il y a eu un Paris-Athènes formule Audax au moment des JO !), mais aussi marche, natation longues distances, canoé-kayak, etc. L'esprit AUDAX, c'est « On part ensemble, on arrive ensemble ! ». Et pour y parvenir, des capitaines de route, qui se relaient en tête de peloton, impriment une cadence régulière qui permet de respecter la moyenne annoncée de 22,5 à 23 km/h.
 
Brevet Audax de Villecresnes (avril 2004)
Rouler groupés

Les brevets Audax, c'est aussi une sacrée organisation* ! Outre les ravitaillements irréprochables et le plateau repas très satisfaisant, il faut signaler la présence de quatre motards qui, toute la journée, nous ont ouvert la route, arrêtant la circulation pour nous dans toutes les agglomérations ou lors des croisements de routes. De plus, une voiture-balai nous a suivis sans relâche pour, en cas de pépin mécanique ou de crevaison, accueillir les infortunés cyclos qui pouvaient ainsi réparer tranquillement dans le camion puis rejoindre le peloton sans avoir ralenti sa progression.
Le parcours était très agréable : nous avons d'abord rejoint Barbizon après un petit passage sur les bords de Seine (Saintry, Ponthierry...). Premier ravitaillement un peu après Barbizon, sur les hauteurs des Gorges d'Apremont, vers le 52e kilomètre.

Brevet Audax de Villecresnes (avril 2004)
Ravitaillement en forêt de Fontainebleau

Ensuite, traversée de la forêt de Fontainebleau et cap sur Voulx, en passant par Nanville et Lorrez-le-Bocage. Deuxième ravitaillement à Voulx, à peu près à mi-parcours (km 101), suivi d'une petite incursion dans l'Yonne pour une étape “repas” à la Base de Loisirs de Villeneuve-la-Guyard, après 125 km parcourus. Retour en Seine-et-Marne l'après-midi, par Marolles-sur-Seine et Coutençon, jusqu'au troisième ravitaillement, situé à Blandy-les-Tours (km 171). Et dernier tronçon pour rejoindre Villecresnes par Soignolles et Brie-Comte-Robert. Kilométrage final : 203 km.
 
Brevet Audax de Villecresnes (avril 2004)Ravitaillement de Blandy-les-Tours

Question météo, nous avons eu beaucoup de chance car il a fait un temps magnifique en cette fin avril. Si l'on en croit nos amis du Vélo Sportif Villecresnois, « quand le temps est favorable, le brevet Audax devient une formalité »... C'est une jolie formule, mais pas une réalité pour tout le monde ! Nous étions nombreux à être néophytes sur la distance. Et mon avis sur la question est que, pour bon nombre d'entre nous, ce ne fut pas un mince exploit que de parcourir ces 200 kilomètres.

Au chapitre des exploits, je citerai d'abord, honneur aux dames, notre féminine de poche, Christine Mailfait, l'une des deux féminines engagées, récompensée par une belle coupe bien méritée. Je citerai ensuite mon copain vététiste Christophe Perdrisot qui a fait les 200 bornes sur son VTT, certes avec des pneus « slicks », mais quand même, il faut le faire ! Bravo aussi à Alain Boidé et Daniel Habert, peu préparés pour l'aventure, mais qui ont tenu à tenter le coup : ils ont fait 120 bornes sur le vélo avec un intermède dans la voiture, et ils ont fait le dernier tronçon avec nous sur le vélo, au courage. Autre exploit et pas des moindres : malgré une chute en sortant de chez lui et une douleur vive au bras, Alain Jean-Joseph a tenu à nous honorer de sa présence. Il a fait les 200 bornes, plus le trajet aller-retour de son domicile à Villecresnes, le tout sans se plaindre. Après nous avoir ébloui par son Paris-Brest-Paris en compagnie de Michel Sorel, l'Iron-Man a su nous montrer qu'il savait aussi être grand dans l'adversité et la douleur ! D'autant qu'il a appris quelques jours plus tard qu'il avait une fracture !

Dans un genre moins dramatique, bravo aussi à Gérard Guitet qui a tenté le régime sans selle, mais qui est cependant vite revenu à la raison après un petit tour dans le camion. Félicitations particulières à Maryan qui a réussi, au prix d'un effort total, à réintégrer le peloton après un arrêt pipi solitaire ! Et chapeau à “Monsieur” Didier Panchout pour avoir su rester en notre compagnie toute la journée alors qu'il était capable de rouler au moins trois fois plus vite ! D'ailleurs, il nous l'a promis, l'année prochaine, il fera l'une des motos ouvreuses, mais en vélo.

Quant à moi, je suis fier d'avoir pulvérisé mon record personnel de distance. Au cours des vingt-cinq dernières années, je n'avais atteint les 100 km qu'une seule fois, quelques semaines avant le brevet, en compagnie de Michel Mordelet. Et même quand j'étais jeune et fringant, je n'avais jamais osé rêver de parcourir un jour 200 kilomètres sur mon vélo. Cela me paraissait inaccessible, presque mythique. Alors quand j'ai vu que mon compteur affichait “160”, chiffre symbolique puisque c'était mon précédent record personnel, établi lorsque j'avais 20 et quelques années et pas encore de cheveux blancs, j'ai ressenti une profonde joie. Les 40 derniers kilomètres m'ont paru durs, surtout pour le dos et même... un peu plus bas ! Mais ce que je redoutais le plus à ce moment là, c'est une crevaison ou un pépin mécanique qui m'auraient obligé à monter dans le camion et m'auraient privé de la fierté d'avoir fait tout le parcours sur mon vélo. A l'arrivée, j'ai ressenti une profonde satisfaction, un état d'euphorie bien agréable. La fatigue ? Pas à ce moment-là ! J'étais trop content !

Brevet Audax de Villecresnes (avril 2004)Pour nous récompenser, et nous constituer un beau souvenir, les organisateurs nous ont remis à l'arrivée, en plus des coupes habituelles, un beau trophée à chaque participant avec une inscription “AUDAX DU CENTENAIRE 1904-2004”. Et quelques semaines plus tard, nous avons reçu notre brevet ainsi qu'une médaille créée tout spécialement pour l'occasion et tirée à 75 exemplaires, “une pièce de collection” comme dit le compte-rendu fait par le VSV et remis aux participants en même temps que la médaille. Merci pour l'ensemble de leur ½uvre à Alain Challant, président du VSV et du CODEP 94, et à toute son équipe de bénévoles.

Bref, pour les habitués des grandes distances ou pour les néophytes, le brevet Audax, c'est un grand moment, et je ne saurais trop vous conseiller de tenter l'aventure. L'année prochaine, le Vélo Sportif Villecresnois a décidé de renouveler l'expérience. Alors, retenez dès à présent la date : rendez-vous à tous le samedi 23 avril 2005, pour participer ensemble au Brevet Audax !
 
Claude SINTES
 
* Note: J'ai appris depuis qu'en principe, en dehors du repas de midi, la formule Audax ne comporte pas de ravitaillements et très rarement un accompagnement avec des motards. Ce sont des initiatives spécifiques aux organisateurs de cet Audax des 3V. (Claude, 2012)


Brevet Audax de Villecresnes (avril 2004)
Petit discours d'Alain Challant, organisateur et président du CoDep 94
Tags : Saison 2004, Route 2004, Nouvel article 2012
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#Posté le vendredi 05 octobre 2012 07:32

Modifié le samedi 06 octobre 2012 03:19

Cinglé, matricule 1198 (juin 2004)

CINGLÉ, MATRICULE 1198
22 JUIN 2004
 
Cinglé, matricule 1198 (juin 2004)
Depuis le temps que j'en rêvais... Du Ventoux et de ses secrets... (voir photo ci dessus)
Jean Ferrat aurait pu chanter ça. Pourquoi pas? En ce qui me concerne, ça faisait 5 ans que j'y pensais. Depuis 1999 où j'ai dû renoncer pour cause de temps exécrable.

Cette année, une semaine de vacances dans cette région étant prévue, je m'étais promis de grimper une fois ce « machin» dont tout le monde parle. Un ami niortais me parle des Cinglés du Ventoux dont il me dit faire partie:
« - kéksèkessa ?
- Une randonnée permanente qui consiste à monter trois fois le Ventoux dans la journée par les trois faces, tu devrais essayer.
- T'es pas fou non, c'est pas pour moi ça !»

Curieux tout de même, je téléphone au responsable, Christian Pic, qui m'envoie la carte de route moyennant 13 ¤. Bah!... Même si je ne réussis pas, ce n'est pas une grosse mise et puis on peut rêver. J'en n'en parle à personne sauf à mon épouse Nicole et sa s½ur Raymonde qu'on emmène avec nous en vacances dans la Drôme.

22 JUIN 2004

Lever 4H30. Merci mesdames pour votre compréhension. Elles m'accompagnent en voiture jusqu'à Bédoin, distant de 80 km.

6H30 : Départ de Bédoin. Je donne rendez-vous aux femmes à Malaucène, de l'autre côté de la vallée, à 10h. On verra bien!

Ça monte dès le départ gentiment. La route est belle, je suis les conseils de l'organisateur: petit braquet dès le départ. Quelques Kilomètres et, à Saint-Estève, la pente devient sérieuse et ça dure longtemps. Toutefois, j'avance tranquillement, il fait bon même un peu frais avec quelques bruines passagères. Deux énormes chevreuils traversent à 50 m devant moi. C'est super le vélo! Puis deux types me rattrapent, on parle un peu. Ce sont des jeunes du coin. Je continue à mon rythme et les laisse partir. J'arrive au Chalet Reynard, il pleut, je prends le K-way pour les six derniers kilomètres dans la partie lunaire et surtout dans le brouillard total (voir photo ci dessous).
 
Cinglé, matricule 1198 (juin 2004)
A tel point que je passe à côté de la stèle de Tom Simpson sans la voir et j'arrive en haut tout surpris. Première montée réussie.
 
Il est 9h15. Rien d'ouvert, pas un troquet, pas une mobylette, RIEN! Le néant! LA ZO-NE !
Je ne peux pas faire tamponner ma carte mais une fois suffit.
 
Première descente sur Malaucène. Sorti du brouillard au Mont Serein, c'est un vrai boulevard, un réel plaisir. J'arrive à Malaucène à 10h pile. Nicole et Raymonde sont là comme convenu. J'ai eu un peu froid dans la descente mais je me sens super bien. Je mange un peu, on va boire un café. Premier tampon sur la carte. Au revoir mesdames, rendez-vous en haut maintenant. Me voilà reparti.

La route depuis Malaucène est large avec piste cyclable sur le côté pendant quelques kilomètres, mais avez-vous remarqué que les grandes et belles descentes prises dans l'autre sens, ça fait, incidemment, de grandes et belles montées.... OH LA LA ! ! ! Que ça devient dur! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
Grande ligne droite, virage relevé, puis grande ligne droite, de nouveau virage relevé, etc. etc. Ceux qui connaissent savent que tout ça est à la sauce 10% - pas allégée du tout.
 
Cinglé, matricule 1198 (juin 2004)

Un gars me rattrape, il ne va guère plus vite que moi, il a même dû forcer pour me rattraper. Un belge qui a une maison par là et qui fait le Ventoux une fois par an. On parle un peu, je sens que je peux rester avec lui mais je pense que moi en haut je n'aurais pas fini. Je le laisse partir. Dur! Dur! C'est vraiment dur maintenant d'autant que le soleil s'y met. Il est 12h30, j'ai envie de mettre pied à terre à chaque coup de pédale. Au détour d'un virage, quoi? «mais qu'est ce que je m'aperçois-je ?» Mon Belge pied à terre! Ça me revigore un peu, je vais le rattraper et... «Coucou! C'est moi!» Mais non, soyons raisonnable! J'en ai tellement envie, je mets pied à terre aussi pendant 2 ou 300 m.

Je remonte sur le vélo. Peu après, coup de klaxon, mes femmes en route pour le rendez-vous au sommet. Vont-elles s'arrêter ???

Je le souhaite et je le redoute. En me doublant, Nicole a compris dans mon regard cette alternative. Elle décide de continuer et de m'attendre en haut. Elle m'avouera plus tard que si elle s'arrêtait, elle avait compris que moi aussi. Comme cet abandon m'aurait rendu insupportable pour quelques jours, son choix a été rapide et plein de discernement! Je l'en remercie encore.

Le calvaire continue... Mais je ne suis pas le seul, je rattrape mon Belge. Quelques mots, puis je le largue. J'arrive au Mont Serein, à 7 km du sommet. La progression se fait mètre par mètre. Un groupe est arrêté, ils sont trois. Trois Allemands. On va finir la montée ensemble. Sans se parler, on se comprend, on est dans la même galère, l'Europe quoi!!!... «Schwer! Schwer!», me dit l'un d'eux. «Dur! dur! », mais ça, j'avais compris.

Enfin le sommet! Encore un peu dans le brouillard. mes femmes m'attendent, je me restaure un peu. Je fais tamponner ma carte au magasin de souvenirs. Il est 13H30.
 
Cinglé, matricule 1198 (juin 2004)
Un Anglais me demande de prêter mon vélo pour photographier sa femme avec. Pour faire plus vrai je lui colle mon casque rempli de sueur sur la tête, tant pis pour son Brushing! Ça doit leur plaire parce que sa copine prend le relais photo.

Après cet intermède je décide de plonger sur Sault sans trop réfléchir. Les femmes décident de rester en haut et de m'attendre. Lecture, promenade etc. etc. Leur journée s'organise autour de ma progression, encore une fois merci.

J'étudie la pente en descendant ça me paraît moins dur, relativement, bien sûr. Dans la vallée, il faut remonter un bon kilomètre sur Sault... Pas besoin de ça! Ceux qui connaissent ce raidillon savent que c'est une vacherie supplémentaire!

SAULT 15h

Tampon dans un troquet. Je bois un Perrier qui aura du mal à s'incruster. En bas du raidillon, une pancarte: Chalet Reynard, 20; Mont Ventoux, 26 (ils devraient mettre: « plus que!...). Oui mals ça monte encore! C'est tout de même moins dur que les autres côtés mais... la chaleur de l'après-midi, les kilomètres accumulés, aïe, aïe, aïe ...

Je mets deux fois pied à terre mais surtout pour m'étirer un peu en marchant et boire, boire bien que ce Perrier trop glacé me ballonne encore. Je repars et je m'occupe les idées comme je peux. Je pense à mes Anglaises du sommet et je me dis que mon vélo et mon casque vont faire partie d'un album photo quelque part chez les "roastbeef". J'aurais dû leur coller sur le dos le maillot du club. Cette petite gloire aurait rejailli sur l'AS BRÉVANNES. J'arrive au Chalet Reynard de nouveau dans le brouillard, plus que 6 km dans la partie lunaire, comme ce matin. Je vais les chercher comme je peux ces 6 km un par un à la pelle, à la pioche!!! Tiens! La stèle de Tom Simpson! Ils ont dû la remettre depuis ce matin. Enfin le dernier kilomètre, le dernier virage relevé puis le sommet!!! Un appel de phares, elles sont là, elles m'attendent patiemment. Il est 17h30.
 
Cinglé, matricule 1198 (juin 2004)Il n'y a plus qu'à redescendre sur Bédoin. Nicole me passe un blouson resté dans la voiture et... suivez-moi! Rendez-vous en bas. Je descends prudemment dans le bonheur total en me remémorant la montée du matin. Je revois tout, les deux gars qui m'ont passé, les chevreuils, le moindre virage, etc. etc.

Enfin Bédoin, la place de ce matin. Coup de klaxon derrière, Nicole et Raymonde je vous ai em... toute la journée mais je crois que vous êtes aussi contentes que moi. Il est 18h15, c'est fini. Je descends de vélo, on va boire une bonne bière, deux d'ailleurs, le dernier tampon, je ne sais pas si je suis fatigué. sur mon nuage, je pleure, je ris, j'ai 15 ans!!!

Voilà ma journée du 22 juin 2004: 138 Kilomètres, 4285 mètres de dénivelé, 70 kilomètres de côtes. En gros, un rallye du dimanche matin, dans lequel on aurait la côte de Tigeaux pendant 70 bornes.
Bof !!!...

Je voulais vous la raconter et excusez-moi d'être un peu content de moi. Quelques jours plus tard, à la maison, je reçois mon homologation sous le numéro 1198.

Si j'ai réussi vous le pouvez aussi et j'espère que ce récit donnera des idées à certains. Sans citer de noms, j'en connais déjà au moins un que ça démange. Pas vrai Didier?
Quant à moi j'ai tellement galéré, surtout dans la deuxième montée.

Que...

Que...

Que j'ai bien envie de recommencer.

James
Cinglé, matricule 1198 (juin 2004)
Tags : Saison 2004, Ventoux, Nouvel article 2012
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#Posté le jeudi 04 octobre 2012 12:35

Modifié le vendredi 05 octobre 2012 07:13

Randonnées permanentes par Daniel Habert (décembre 2004)

RANDONNÉES PERMANENTES: LE VÉLO EN TOUTE LIBERTÉ!...
par Daniel Habert
(article publié dans le Petit Castor, supplément au mensuel de Limeil-Brévannes, décembre 2004)
 
Aujourd'hui, il existe plus de 600 randonnées permanentes répertoriées à travers la France, dont un bon tiers bénéficie d'un label de la Fédération française de cyclotourisme.
 
Apparues il y a plusieurs dizaines d'années, elles sont pourtant loin d'être aussi réputées que bon nombre de confréries (Club des 100 cols, Fêlés du Grand-Colombier) ou manifestations (cyclo-montagnardes, diagonales). Cette méconnaissance est d'autant plus dommageable que les brevets présentent toutes les caractéristiques pour faire du vélo en toute liberté: pas de contraintes de temps, vitesse libre, cadre bucolique et touristique... Bref, du cyclotourisme à l'état pur!


Les randonnées permanentes existent pour permettre au plus grand nombre de pratiquants (licenciés ou non), de découvrir un département, une région, des parcs nationaux, ou bien encore les plus beaux cols de France et d'Europe. Et ce n'importe quand dans l'année, quand les conditions météorologiques le permettent. Y participer est un jeu d'enfant. Il suffit de contacter le club organisateur du brevet afin de recevoir l'itinéraire détaillé, toutes les informations touristiques et d'hébergement ainsi que le carnet de route. Le tout pour un prix modique. Pour faire homologuer sa randonnée, il faut retourner à l'organisateur le carnet de route tamponné aux différents points de contrôle. Sans limitation de temps, ces randonnées peuvent se faire en solitaire, en groupe ou en famille. L'énorme avantage est de pouvoir découvrir, à son rythme, les plus beaux coins de France, en étant sûr d'emprunter des axes sécurisés. Les parcours sont en effet validés et présentés par les cyclotouristes locaux. Des passionnés au service d'autres passionnés: le gage d'un résultat réussi. Dès lors, on comprend le souci de la FFCT de promouvoir ce formidable outil de pratique cyclotouriste.
« Ces randonnées méritent vraiment d'avoir un coup de projecteur car bon nombre d'entre elles recèlent des parcours magnifiques », explique Aurélie Magnye, chargée de tourisme à la FFCT.
 
Un label délivré par la FFCT
 
Sur les 600 randonnées répertoriées, près de 180 ont reçu le label national. Pour obtenir cette distinction, valable pour 8 ans, il faut se soumettre à un cahier des charges édicté par la fédération. Les critères principaux pour obtenir le label sont révélateurs d'un souhait de qualité: le parcours doit satisfaire toutes les catégories de  cyclotouristes (randonneurs sportifs ou les familles), l'itinéraire doit être tracé en dehors des grands axes, la dénivellation doit apparaître pour se rendre compte des difficultés et, bien sûr, le parcours doit mettre en valeur la richesse du patrimoine et des paysages. « Ceci étant dit, continue Aurélie, ce n'est pas parce qu'une randonnée n'est pas labellisée, qu'elle n'est pas de qualité, bien au contraire. Simplement, nous souhaitons encourager les initiatives locales et les mettre en valeur. Chaque année, on labellise une quinzaine de randonnées environ. En retour, l'organisateur peut s'attendre à avoir une plus grande fréquentation de son brevet ».
Le cahier des charges a été modifié en 2001, avec, comme principale évolution, l'annulation des délais imposés. Considérée comme une contrainte par certains qui n'osaient pas se lancer dans l'aventure, cette initiative devrait attirer de nouveaux pratiquants. L'abrogation des délais marque aussi le souhait d'imposer un minimum de restrictions, pour rester dans l'esprit de liberté à vélo qui sied aux randonneurs. Pour connaître le taux de fréquentation, une enquête a été effectuée en 2001 auprès des organisateurs. Le résultat est très variable, puisque certains rendez-vous attirent plus de 400 personnes par an, alors que d'autres ne dépassent pas la dizaine d'homologations.
 
Création d'une confrérie
 
« Les flèches de l'Ouest, le tour de Corse et le Raid pyrénéen sont en tête par leur taux de fréquentation. Cela s'explique par plusieurs phénomènes. La Bretagne est une région où l'on aime beaucoup le vélo, une discipline très populaire. La Corse suscite toujours autant d'envie par ses paysages enchanteurs et les Pyrénées attirent toujours par ses noms de cols légendaires », commente Jean Deville, qui a effectué l'enquête. « Les cyclotouristes aiment la difficulté et les brevets montagnards sont traditionnellement plus demandés que les autres ».
 
Autre chiffre intéressant, le fait que près de 1 400 cyclotouristes non licenciés se soient inscrits sur des randonnées permanentes lors des cinq dernières années. Preuve que contrairement à d'autres manifestations, la porte est ouverte à tous. C'est aussi, pour les étrangers, un moyen idéal de découvrir une région. Toutes les possibilités sont permises lorsque l'on souhaite se lancer dans une randonnée : brevet en étoile (retour au même point tous les jours), en rayon, courte ou longue distance (de 100 à 1 800 km), tour du département, de la région... Il existe des rendez-vous légendaires comme “Paris-Brest-Paris”, “Bordeaux-Paris”, le “Tour de France randonneur”, “Paris-Mont Ventoux”.
 Cette flexibilité est appréciée. « À mon avis, ces brevets se destinent surtout à des cyclotouristes contemplatifs. Ils associent parfaitement l'effort sportif avec le tourisme et la culture », estime J. Lacroix de la commission “Tourisme-séjours” de la FFCT et grand pratiquant.
« II faut un certain goût du voyage pour se lancer dans les grands périples. Il faut aussi aimer fonctionner en autonomie, s'organiser seul parfois. Et avoir du temps devant soi ». Grâce aux conseils fournis par les organisateurs, les cyclistes ne sont pas complètement livrés à eux-mêmes car il est vrai que le fonctionnement en autonomie complète est moins pratiqué.
« C'est au goût de chacun et, de toute façon, il n'y a pas d'obligation en la matière, continue J. Lacroix. Mais c'est vrai que sur un séjour de plusieurs jours, les personnes aiment retrouver un certain confort, comme se rendre à l'hôtel, ou ne pas avoir de bagages à transporter ».


Le choix d'une randonnée permanente peut être orienté par une passion, ou le goût de chacun. « L'amateur de vieilles pierres pourra se tourner vers des brevets comme “En passant par les châteaux”, ou “l'Art roman en Provence”. Celui qui privilégie les paysages naturels aimera faire “la Route de la lavande” ou “Au fil de la Charente”. Enfin, les plus sportifs et les fans de la montagne auront du choix avec “Les 2000 Savoyards”, “la Clermontane”, “le Raid pyrénéen” ou “Thonon-Trieste”. Bien sûr, cette liste est loin d'être exhaustive et c'est aussi le charme de ces randonnées. Il y a le choix pour tout type de pratique ».
 
Après la réussite du brevet, il ne reste plus qu'à renvoyer le carnet de route pour se le faire homologuer. Le cyclo peut aussi acquérir une médaille-souvenir. Depuis 1998, il existe même une confrérie qui regroupe les pratiquants. Moins connue que ses grandes soeurs, les “Compagnons des randonnées permanentes” compte 75 adhérents. Une manière de se retrouver, et de pouvoir échanger ses impressions. Pour pouvoir en faire partie, il faut au moins avoir participé à cinq épreuves dont deux labellisées. Plusieurs grades existent, de l'Aspirant-compagnon jusqu'au rang ultime, Grand maître créateur. Les randonnées permanentes ont de très beaux atouts. Loin de la furie d'un Paris-Brest-Paris, de la pression des délais sur une diagonale ou de l'effervescence multicolore de la Semaine Fédérale. Mais si proche, en définitive, de la plus belle et plus simple définition de ce qu'est vraiment le cyclotourisme.
 
Daniel Habert
Titulaire du diplôme de moniteur fédéral,
Membre* du bureau de l'AS Brévannaise, chargé de développer l'aspect “touristique” et “culturel”,
Membre* du bureau du CODEP 94, délégué à la sécurité et au tourisme.


* Infos 2005
Tags : Infos pratiques, Saison 2005, Nouvel article 2012
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#Posté le samedi 18 février 2012 04:37

P'tite Reine'tte n° 10 - Saison 2005

P'tite Reine'tte n° 10 - Saison 2005
Tags : Saison 2005, Vie du club, Nouvel article 2012
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#Posté le dimanche 28 octobre 2012 16:44

La Jean Racine VTT (avril 2005)

La Jean Racine (Saint-Rémy-lès-Chevreuse, 78)
Dimanche 10 avril 2005
 
Thierry blessé !
 
« S'il y a une rando à ne pas louper en Ile-De-France, c'est bien celle-ci !!! », me disait Thierry quelques semaines avant le grand rendez-vous. Effectivement, on était là à la Jean Racine : Pascal, Thierry, Laurent et moi. On était parti pour le “70” avec ses 1400 m de dénivelé positif, mais compte tenu du terrain, des chutes des uns et des autres (tout le monde y est passé!), et des pépins mécaniques (problème de ressort de dérailleur arrière pour Pascal), on s'est  finalement contenté du “55”, ce qui faisait quand même environ 60 km au compteur à l'arrivée.

La Jean Racine VTT (avril 2005)Ce jour-là, Seb (Sébastien Vetel, photo ci-contre) reprenait le vélo après quelques semaines d'absence. On l'écoute :
- « Je m'étais inscrit sur le 55 km en ayant comme référence la dernière Jean RACINE que j'avais faite, il y a 4 ans environ, et le fait que malgré mon interruption de vélo j'avais continué le sport (course à pied, piscine). Bilan, bien mal m'en a pris, je dois dire que j'ai été plus que présomptueux sur ce coup-là: limite crampes, stop au deuxième ravito (cuit et puis heure tardive), j'ai donc coupé et suis rentré à St REMY en vélo par la route mais j'ai quand même fait le final avec la fameuse montée du château de la Madeleine : AIE AIE AIE !!!!!!!! Je dois dire qu'en temps normal j'aurais bien aimé la monter en vélo mais là pas possible avec les crampes qui me guettaient je me serais écroulé avant la fin. Bref, je suis quand même satisfait de cette sortie, le circuit et le panorama étaient géniaux, et puis même si j'étais juste physiquement j'ai retrouvé de bonnes sensations et je me suis bien fait plaisir. »


 
De notre côté, on avait dû, à la tronçonneuse, extraire Thierry qui s'était encastré dans un arbre. Malgré une épaule douloureuse, il est remonté sur son VTT. En arrivant à Chevreuse, je dis aux copains : « Thierry n'a pas l'air bien, on devrait peut-être couper par la route ! » Et Thierry de répliquer : « Qui a dit que je ne suis pas bien ?! » Et là dessus, il nous dépose sur place et s'engage dans la montée vers le château de la Madeleine. Arrivé au sommet avant nous, il a même le temps de sortir son appareil photo pour immortaliser l'instant. Impressionnant le Thierry ! Surtout quand on sait que... Mais laissons-lui plutôt la parole :
La Jean Racine VTT (avril 2005)Thierry (photo ci-contre): « Je suis donc allé aux urgences après la douche. Ils avaient une promo sur les radiographies, j'en ai donc profité ! Le bilan n'est pas cool car j'ai fait la montée de la côte de la Madeleine avec une fracture de l'épaule !!!!! En fait, il s'agit d'une fêlure de la tête de l'humérus sous la clavicule (le nom savant est sacrément compliqué, je passe sur les détails). Bref, le bras droit immobilisé pendant 3 semaines, du DiAntalvic (un dopant selon l'UCI !), puis rééducation et enfin... et c'est le moins marrant... 6 semaines minimum sans VTT. Là, c'est plus drôle du tout!... Et comme c'est le bras droit et que je suis droitier, je te laisse imaginer la suite. D'ailleurs, taper un mail avec la main gauche est un exercice surprenant, imagine le reste...
Donc ma saison est complètement foutue. Cela dit, j'ai passé un super moment de VTT à la Jean Racine et j'y retourne l'an prochain, c'est sûr. »
 
Déjà, sur le parcours, dans une descente particulièrement raide où, compte-tenu de la pente et de la nature du sol, nous n'avions pas d'autre solution que de laisser déraper le vélo en espérant ne pas se casser la gueule, nous avions entendu brailler un de ces fous furieux qui roule avec casque, mais sans cerveau :
- « Pousse-toi! »
Le message s'adressait à Thierry qui, bien évidemment, même s'il l'avait voulu, ne pouvait pas se pousser... si bien que notre gogol de service lui est rentré dedans, l'a fait tomber et, pour couronner le tout, lui est tombé dessus... Thierry, tu veux que je te dise, eh bien, ce n'était pas ton jour!...

Décidément, ils sont fous ces vététistes !

Claude

Les photos de Thierry...

La Jean Racine VTT (avril 2005)Pascal et Laurent au premier ravitaillement

La Jean Racine VTT (avril 2005)
Claude (même endroit)

La Jean Racine VTT (avril 2005)Claude, arrivée en haut de la côte de la Madeleine

La Jean Racine VTT (avril 2005)
Devant le château de la Madeleine: Claude, Laurent et Pascal
Tags : VTT 2005, Saison 2005, Nouvel article 2012
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#Posté le lundi 13 février 2012 09:01

Modifié le lundi 13 février 2012 09:21

12e Randonnée Brévannaise (avril 2005)

12e RANDONNÉE BRÉVANNAISE
DIMANCHE 17 AVRIL 2005
 
Le compte-rendu du Président, paru dans LE CASTOR, journal municipal de Limeil-Brévannes.
 
NB: Pour ceux qui ont du mal à lire le texte sur cette image, cliquez sur l'image pour l'agrandir. Si ça ne suffit pas, essayez de télécharger l'image (clic droit puis enregistrer l'image) puis de l'ouvrir en taille réelle (100%)...

12e Randonnée Brévannaise (avril 2005)
Tags : Saison 2005, Vie du club, Nouvel article 2012
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#Posté le lundi 13 février 2012 11:01

Modifié le lundi 15 avril 2013 03:21

Raid des Cadoles VTT (juin 2005)

LE RAID DES CADOLES, BAR-SUR-SEINE (AUBE)
DIMANCHE 26 JUIN 2005
Les témoignages de Laurent, Mathieu et Claude
 
Nos amis de l'ASPTT Paris nous avaient proposé quelques places dans le gîte qu'ils avaient loué à Bar-sur-Seine. Finalement, je fus le seul à profiter de leur offre, ce qui m'a permis de me lever un peu plus tard. Deux heures de sommeil en plus, ce n'était pas du luxe avant d'affronter un 80 kilomètres particulièrement costaud ! Le dimanche matin, nos deux jeunes, Laurent Magnier (22 ans) et Mathieu Kolasiak (23 ans) ont fait la route ensemble et sont venus me rejoindre.
Au final, beaucoup de péripéties, d'incidents, d'efforts, de chutes, de blessures et des réactions variées, dont je vous laisse lire quelques extraits...
 
Claude


Raid des Cadoles VTT (juin 2005)Mathieu (penché sur son guidon), Laurent (tee-shirt blanc, casque rouge) et Claude, au premier rang sur la ligne de départ
 
Raid des Cadoles VTT (juin 2005)Le point de vue de Laurent (initialement inscrit sur le 80 km) : Pour ma part, je n'ai pu faire que 25 km ! En tout, j'ai cassé ma chaîne trois fois et donc je ne pouvais pas tenter plus, surtout qu'à ma deuxième intervention, j'ai aussi cassé mon dérive-chaîne.
Enfin bon, je dois dire que les 25 kilomètres m'ont déjà suffi. Je n'ai jamais fait un parcours aussi technique et dangereux : c'était vraiment un raid.
Je ne sais même pas comment Claude a fait pour le 80, je lui tire mon chapeau !
Bon ! Au final, je vais changer ma chaîne et aussi ma cassette !
(Photo ci-contre: Laurent lors de la Jean Racine 2005)
 
Raid des Cadoles VTT (juin 2005)
(Photo ci-contre: Mathieu lors du Rallye des Orchidées 2005)

Le point de vue de Mathieu (60 km):
5h30 sur la selle (avec les temps morts car j'ai paumé mon capteur de compteur) pour faire 60 bornes, dont 10 bornes de boue seulement pour moi, mais dix bornes de descente avec le pied dans les virages pour éviter de glisser (merci les pneus pour terrain sec !) Sinon, raid très éprouvant mais somptueux !

Historique: Bon train jusqu'au premier ravito, poussé par la horde de sauvages qui pédalaient toutes voiles dehors dans les singles du premier tronçon. Au premier ravito, j'ai attendu Claude et Laurent 20 minutes, en vain... Sachant qu'il restait encore 40 bornes à faire, je suis reparti seul, sans mes collègues en jaune et vert, en espérant qu'il ne leur était rien arrivé, et en espérant retrouver un peu de roulant, et moins de singles.
Quelle fut mon hallucination quand je ne vis que du single jusqu'au 2e ravito !... Le single, c'est marrant, c'est technique, les descentes se font tout à la glisse, c'est génial ! Mais bon, ça va 5 minutes. On se fait des frayeurs, c'est dur pour les jambes, les bras, la tête...
Au 2e ravito, sous un soleil qui tape, tape très dur, je recharge mon Camelbak de 2 litres de flotte et je repars à bon train comme au début...
Après 40 km environ, je commence à peiner et à me faire dépasser dans les singles, alors que c'est moi qui dépassais au début, les jambes commencent à picoter, bref je sens que c'est la fin et que je vais souffrir sur les 20 derniers kilomètres (de toute manière, j'ai toujours un creux à 40 bornes).
Encore un peu de singles et enfin on se retrouve sur un terrain large, crayeux, caillouteux, dans les vignes, qui monte, monte, monte, monte, monte, monte... 'tain ! J'avais l'impression que ça n'en finissait pas, mais je montais quand même à mon train, un peu fatigué, comme les gars avec qui je montais. Ah là, personne ne klaxonnait pour passer comme dans les singles, c'était tout le monde à la même enseigne, et tout le monde à petit train.
À ce moment-là, sous le soleil, buvant de la flotte à chaque tronçon de montée (il m'en paraissait mille des tronçons), mon corps commençait à ne plus aller : envie de vomir, envie pour la petite commission et envie pour la grosse et tout ça en même temps. Je vous raconte pas le moral !
Quelle ne fut pas ma joie en arrivant au sommet pour le 3e ravito, près de la stèle de la Sainte Vierge de je-ne-sais-plus-quoi : quelle beauté dans le paysage ! Il fallait bien ça pour me remonter le moral d'autant que le tonnerre grondait sur les 13 km restant.
Après quelques étirements, quelques verres de citron, quelques pâtes de fruits et quelques "WOAH, c'est beau!", je suis remonté sur ma monture en priant d'arriver avant l'orage. Que nenni, à peine le temps de finir ma soi-disant prière que le monstrueux nuage me tombait dessus. Alors là, comme par magie je retrouvai mes forces. J'ai fait les 10 derniers kilomètres, sous la pluie, comme si je faisais une course de XC (Cross Country) : la tête dans le guidon ! À fond ! J'avais retrouvé un second souffle avec la fraîcheur, et des jambes! Bon, ça glissait un peu, donc ça m'a permis de me préserver un peu dans les descentes mais les 4 derniers kilomètres sur le plat.... personne ne m'a doublé! J'étais content d'arriver, sale, boueux, mais en pleine forme (dixit Laurent) à 14h00 !

Conclusion : Heureux d'avoir participé à cette aventure!
- Content de ne pas avoir fait le 80.
- Trop de singles à mon goût mais bien quand même pour le côté TRÈS technique.
- Le cuir du coude droit laissé dans les sous-bois, suite à une glissade impromptue de la roue arrière.

Les leçons tirées: Ne pas se coucher à 2h du mat' quand on se lève à 5h.
- Préférer partir en gîte avec les gars de l'ASPTT.
- Prendre des rations salées car marre du sucré au 3e ravito.
- Faire le 80 km l'année prochaine.
En tout cas, l'année prochaine, même s'il y a trop de singles, j'y retourne, car les Cadoles, c'est une super rando de la mort qui tue tout et surtout les jambes et le moral!
 
Le point de vue de Claude (80 km) : D'abord, je n'ai pas du tout aimé le début. Je n'avais pas fait 5 km qu'un coup de frein inopportun m'a fait passer par dessus le vélo et je suis tombé sur la tête (Qui a dit : « on avait remarqué » ?). Dès lors, je n'ai pas cessé d'avoir la pétoche dès que ça glissait un peu, or ça glissait presque tout le temps : racines, cailloux mouillés, ou simples dévers pas piqués des vers!... J'étais tout le temps crispé, inquiet... Du coup, j'ai rapidement été distancé par les deux jeunes.
Puis j'ai rattrapé Laurent, qui avait cassé sa chaîne, et je lui ai donné un petit coup de main pour réparer. Reparti devant lui, je pensais qu'il allait très vite me rattraper et j'ai été très étonné de ne plus le revoir par la suite. Au premier ravito, je me suis fait mettre un peu de pommade car ma chute m'avait laissé une forte douleur musculaire au cou. Je suis resté plus d'un quart d'heure à guetter Laurent et ne le voyant pas, je suis reparti. Je me suis demandé s'il était passé sans que je le voie ou s'il avait coupé par la route pour rentrer directement... Bref, compte tenu du chemin qu'il me restait à faire, j'ai préféré ne pas attendre plus longtemps.
 
Raid des Cadoles VTT (juin 2005)Claude... avant que ça se gâte!
 
Par la suite, j'ai quand même connu de bons moments, notamment dans la très longue côte dont parle Mathieu. J'étais tellement content de pouvoir enfin me lâcher un peu dans un chemin large et roulant, que j'ai tout grimpé à plus de 20 à l'heure. J'en ai doublé quelques uns qui n'ont pas eu le temps de lire le nom du club sur mon maillot ! (Qui a dit : « frimeur » ?) À l'inverse, je n'ai pas aimé, mais alors pas du tout, le “single” pourri, plein d'une boue glissante (voir l'état du pneu avant sur la photo ci-dessous), une véritable savonnette, qui se trouvait une dizaine de kilomètres avant l'arrivée. J'en ai fait plus de la moitié à pied ! Mais malgré ma prudence, je me suis payé une autre gamelle, avec pour conséquence un joli hématome au mollet gauche, large comme une assiette à dessert (enfin presque !)...
Contrairement à Mathieu, je n'ai pas pris l'orage car le circuit du 80 bornes nous éloignait de la zone arrosée. Quand je suis arrivé sur les lieux du déluge, il ne pleuvait plus mais toute la flotte avait rempli les flaques sur les bords de Seine, des flaques qui couvraient souvent toute la largeur du chemin, avec pas loin de 10 cm d'eau par endroits. Je ne pensais pas voir ça en cette saison. Mais finalement, c'était assez sympa de rouler à fond dans les flaques en soulevant des gerbes d'eau et de boue ! Souffrir de la chaleur au début de la rando et rentrer crotté comme en plein hiver, c'est un comble!
Dans la dernière montée, la flotte dévalait la pente comme dans un petit torrent. J'ai grimpé ça à bon rythme, sans me poser de questions. J'ai fini vers 16h15 et, à part les douleurs dues aux chutes, pas de problèmes musculaires à l'arrivée. Il faut dire que les interminables sentiers sinueux souvent glissants ou dangereux ne permettaient pas les cadences élevées et m'ont obligé, finalement, à ménager la musculature plus que je n'aurais cru au départ.
 
Raid des Cadoles VTT (juin 2005)
Ah, là, ça rigole moins déjà, hein !
 
En conclusion,
Je suis vraiment content d'avoir fait cette randonnée et d'avoir terminé le parcours de 80 km, mais honnêtement, je ne crois pas que je reviendrai. En fait, il y avait sans doute un peu trop de singles et de technique à mon goût. Je me suis même surpris à bénir les trop rares chemins larges et roulants que je n'apprécie guère d'habitude!
Malgré tout, j'invite les amateurs de “Vrai TT” qui ne connaissent pas encore cette randonnée à participer au Raid des Cadoles... Attention, c'est une randonnée qui se prépare! Physiquement et techniquement. Mais franchement, elle vaut le détour, et les « releveurs de défis » ne seront pas déçus du voyage !

Claude

PS: Je tiens à remercier particulièrement Paul et les amis de l'ASPTT qui, non contents de m'avoir accueilli dans le gîte qu'ils avaient réservé, ont lavé mon VTT pendant que je prenais ma douche... Ils sont chouettes les copains!...
Tags : Saison 2005, VTT 2005, Nouvel article 2012
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#Posté le vendredi 16 mars 2012 12:49

Modifié le vendredi 16 mars 2012 13:45

Tour de l'Aitana (août 2005), par Claude

MON DÉFI DE L'ÉTÉ 2005 : LE TOUR DE L'AITANA (ESPAGNE)
7 AOÛT 2005 - 90 km - 1630 m de D+.

Voilà plusieurs années que j'y pensais. Mais cette année, je l'ai fait ! Le tour de l'Aïtana en VTT ! Certes, ce n'est pas le Ventoux, ni le Tourmalet ou le Galibier... Mais c'est quand même le point culminant de la Province d'Alicante, avec un sommet à plus de 1550 m d'altitude. Bien sûr, je ne suis pas allé jusqu'au sommet car l'accès est interdit pour cause d'installations militaires. Mais pour en faire le tour il faut quand même franchir trois cols, dont l'un à plus de 1000 m, et parcourir 90 km, en totalité sur bitume mais avec mon VTT ! Et pour corser le tout, j'avais décidé que l'exploit serait encore plus sympa si je faisais d'abord un petit crochet par le bord de mer, afin de passer de l'altitude "0" à plus de 1000 m!...
 
Tour de l'Aitana (août 2005), par ClaudeLa plage de La Vila Joiosa au petit matin...

Je m'élance donc au petit matin vers “La Vila Joiosa”, petit port et station balnéaire de la Province d'Alicante... Après une petite photo de la plage, au 17e kilomètre, je prends la direction du nord, vers la montagne, pour une première ascension de 28 km environ. Jusqu'à Orxeta, ce n'est d'abord qu'un long faux plat suivi de pentes très raisonnables pour arriver à une altitude de 177 m en un peu moins d'une dizaine de kilomètres. Il y a même des passages où la route redescend un peu... J'en profite pour admirer et photographier le paysage...

Tour de l'Aitana (août 2005), par Claude
Orxeta, avec sur la droite le sommet du Puig Campana (1406 m)

Ensuite, la pente s'accentue un peu. D'Orxeta à Sella, ce sont 7 km de montée à 3% de moyenne. Suivent 8,7 km d'ascension à 4,8% pour arriver au pied du col proprement dit. La montée finale à 5,8% ne dure qu'un peu plus de 3 km. Rien de très dur en vérité, mais c'est long! D'Orxeta au sommet du Port de Tudons, ça monte pendant presque 19 km pour un dénivelé positif de 885 m à 4,67% de moyenne.

Tour de l'Aitana (août 2005), par Claude
Sella, au pied de la Serra (montagne) de Sella

Vingt-huit kilomètres après avoir quitté la plage et l'altitude "0", j'atteins le sommet du premier col, le Port de Tudons, à 1024 m d'altitude.
 
Tour de l'Aitana (août 2005), par Claude
Ensuite, je plonge dans une vallée de l'arrière-pays où je n'étais jamais allé, alors que ça fait la bagatelle de 50 ans que je vais en vacances dans la région ! En fait, on n'y va jamais en voiture... parce que c'est trop loin!... Ça fait plaisir de savoir enfin à quoi ressemble l'autre côté de la montagne!...
 
Tour de l'Aitana (août 2005), par Claude
Vue partielle de l'Aitana (1558 m), versant nord

Au bas de la descente, brève portion de plat suivie de 7 km d'une nouvelle ascension pour franchir un deuxième col, le Port de Confrides, à 980 m d'altitude. Une pente moyenne de 4,66%, à l'exception du dernier kilomètre à 7%.
Au cours de cette montée, je commence à me demander comment je vais faire pour aller au bout ! C'est qu'il fait particulièrement chaud dans cette vallée, entre midi et 13h, en plein mois d'août ! On n'a plus le petit vent de mer dont on bénéficie sur le versant sud de la montagne ! Et il y a peu d'ombre sur cette route, si bien qu'à chaque arbre, je m'arrête pour profiter d'un peu de fraîcheur... J'en profite aussi pour manger et boire... Je constate que mes réserves de liquide s'amenuisent. Je suis parti avec plus de 4 litres sur le dos (poche à eau + bouteilles de boissons énergétiques), sans compter le bidon... Et il ne me reste plus grand chose! Sur cette portion, pas de photos! Je n'ai plus la tête à ça! Pas de vrai découragement cependant. Après chaque arrêt, je repars en me disant que je finirai bien par arriver au sommet...

Pas de photo non plus en arrivant au Port de Confrides. Trop fatigué! J'aborde la descente avec l'esprit préoccupé... Car l'heure tourne et après cette descente, il reste un dernier col avant la descente finale et le retour "a casa"... Ni très haut, ni très méchant, ce col! Mais je ne me sens pas la force d'enchaîner après celui que je viens de grimper. Je trouve une cabine téléphonique pour appeler la maison et dire que "tout va bien" (menteur?) mais qu'on ne m'attende pas!... J'ai décidé de m'arrêter quelque part pour me restaurer, refaire mes réserves de boisson, me mettre à l'ombre le temps que la température baisse quelque peu... ou que mes forces reviennent!

C'est ainsi que je fais halte dans un restaurant typique de Confrides, village de montagne bâti à 785 m d'altitude... Après une petite heure d'arrêt à la fraîche, quelques nourritures traditionnelles savoureuses et plus d'un litre de flotte ingurgités, je sens que mes forces sont revenues.

Je remonte donc sur mon vélo et j'aborde les 8 km de descente douce jusqu'à Benimantell. La preuve que je vais mieux: je me remets à apprécier les paysages et à prendre des photos.

Tour de l'Aitana (août 2005), par Claude
Vue du lac de Guadalest, depuis la route de Confrides à Benimantell.
Au fond à droite, le sommet de la Sierra de Bernia (1129 m).
 
Encore 2,4 km de montée pour franchir le dernier col à 682 m d'altitude. Il ne me reste plus qu'à négocier le retour par une longue descente d'environ 14 km et près de 600 m de dénivelé négatif, avec tantôt des arrêts "photos", tantôt des pointes à plus de 70 kilomètres à l'heure lorsque la pente dépasse les 10%... Alors que sur les hauteurs, l'air et l'altitude maintiennent une sensation de relative fraîcheur, dans la partie basse de la descente, j'ai l'impression de pénétrer dans un four. Il est 16h quand j'arrive enfin, l'heure à laquelle les Espagnols font la sieste, l'heure où seuls les imbéciles et les fous furieux mettent le nez dehors...
 
Tour de l'Aitana (août 2005), par ClaudeVue sur la Marina Baixa et la baie d'Altea

Malgré une chaleur par moments accablante qui a nécessité l'absorption de 5 à 6 litres de boisson sur l'ensemble du parcours, je garderai en mémoire ce régal de paysages que j'adore et au final l'immense satisfaction de l'avoir fait en VTT, avec en prime mon premier reportage "cyclo-photographique", dont cet article vous a présenté quelques échantillons !

Claude Sintès

Tour de l'Aitana (août 2005), par Claude
Malgré le plaisir, pas fâché d'arriver... Et après la photo: piscine!...
Tags : Saison 2005, Nouvel article 2012, VTT 2005
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#Posté le vendredi 16 mars 2012 04:22

Modifié le vendredi 16 mars 2012 11:39

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