DU 2 AU 9 AOÛT 2009
par Yves B.
Eh bien voilà! Il y en a un qui va être content, n'est-ce-pas M. C. ?
Je me mets à écrire en... fin de saison, mais c'est pour mieux lancer notre nouveau groupe au sein du Club avec la bénédiction du Président Maryan et de son bureau, il s'agit des « Randonneurs – Longues Distances ». En effet, nous avons décidé avec Yves Feuilloy — décidément, que des “Yves” ! — de nous en occuper. Tout ceci quant à moi, surtout après avoir participé à la 71ème Semaine fédérale FFCT de Saint-Omer du 02/08 au 09/08/2009.
Le virus m'avait déjà touché, mais là, je pense que j'ai définitivement viré ma « cuti ». Merci à James et Yves de m'avoir fait participer à cette « Grande Fête du vélo ». J'en suis revenu, il est vrai, quelque peu modifié.
En effet, Que de vélos, que de vélos !!!!!!! Plus de 12 000 participants, cela est impressionnant, mais vaut vraiment la peine d'être vécu et le tout dans une excellente convivialité. Départ donc le samedi 1er Août avec YF en voiture — je n'ai pas encore osé dire à mon épouse que j'allais faire du camping. Arrivée à un camping situé à 9 km de Saint-Omer après avoir retrouvé James et Nicole Savin qui avaient déjà récupéré nos dossiers de participants. Là, SURPRISE, nous avons tous les 3 le même numéro (5786) — d'emblée l'organisation avait compris que nous étions inséparables et c'est tant mieux !
Installation de notre « Campement pour 1 semaine » — non sans mal pour trouver la bonne orientation — avec un grand auvent qu'avait amené James et les 2 tentes satellites “Quetchua ”, où nous étions : dans l'une, James et Nicole, installés sur de confortables plumards, et dans l'autre, les deux “Yves”, installés à la dure dans nos duvets placés sur un petit tapis de sol. En cours d'installation, surprise de voir arriver sur l'emplacement voisin dans un superbe camping-car Chantal et Eric Fortin qui nous rendront bien service par la suite. D'emblée, j'annonce par téléphone à mon épouse que je suis en camping, et tout se passe très bien. OUF !!!...
Voilà 1ère nuit où les deux “Yves” ont mal dormi car deux éléments les ont contrariés : d'une part, la pluie, pratiquement toute la nuit et... le manque d'oreillers — bonjour la nuque !!!! — Pour une reprise du camping après de très, très... longues années, ce n'est vraiment pas gagné, mais cela s'arrangera nettement plus tard.
Au lever, pluie encore et le tapis de sol de l'auvent plein d'eau... On patauge, le moral n'est pas au beau fixe... Mais on se serre les coudes. Petit déjeuner entre deux averses... toilette... Et MIRACLE ! la pluie s'arrête puis, bonheur, nous n'en aurons plus durant tout notre séjour.
Nous pouvons donc partir avec 1 heure de retard — laissant Maman Nicole au campement —.
Nous rejoignons le circuit officiel « Découverte de l'Artois » avec des cyclos du coin qui nous amènent gentiment au point de départ à AIRE-sur-la-LYS. Nous allons jusqu'à Arras — c'était une « obsession » de James —, où nous déjeunons au ravitaillement prévu sur une place magnifique — cf. photo — (Détail : sur les points de ravitaillement tout fonctionne avec des tickets à acheter pour éviter tout échange d'argent... mais on s'est vite rendu compte que ce n'était pas évident et on a eu vite fait de gérer nous-mêmes nos comptes avec notre Trésorier chef James (c'est nettement plus facile et de plus, nous étions bien plus « libres », car, par la suite, tous les jours : café vers 9 H., déjeuner vers 13 H., pot(s) dans l'A.M....). Retour — très difficile, avec vent de face — au camp vers 17 H. après 156,5 km, 1 287 m de dénivelé... et seulement 22,7 de moyenne (pardon Michel !!!!). On tient à faire du cyclotourisme... Dîner préparé par Nicole qui se plait avec nous et qui reste jusqu'à demain où nous devons la rejoindre à Berck pour le déjeuner.

Communiqué par le Petit Lapin (merci à lui) : le lien vers les reportages de Vélovélo

3ème jour : Même rituel et départ pour la « Route des Villes Fortifiées ». On a rejoint cette fois Saint-Omer pour partir avec le gros de la troupe. Mal nous en a pris... 2 H. pour se sortir de la longue file interminable de cyclos (on s'est promis de ne plus le faire... mais c'est à voir et à faire une fois quand même tellement c'est impressionnant). Avec James, on a même perdu Y.F. que l'on ne retrouvera qu'au 1er ravitaillement. Déjeuner à Bergues (Pays des « Chtis » de Dany Boon) en évitant Dunkerque. Déjeuner formidable après avoir rencontré les cyclos de Mandres avec leur Président Gérard à leur tête qui nous indique un bon resto où nous allons et... attendons un certain temps mais avec des petites serveuses fort sympa et qui ont su nous faire patienter. Retour au bercail après avoir parcouru 145,4 km avec seulement 330 m de dénivelé et 22,2 de moyenne. Avant le dîner, nouvelle invitation à un apéro, cette fois par la Ligue Charentes-Poitou, future Ligue de James.
4ème jour : Toujours même rituel et départ pour la « Découverte des Monts de Flandres » avec passage en Belgique — gros morceaux en perspective. On rejoint le circuit et, 1ère difficulté, le Mont Cassel, sur une route très étroite et où, en plus, une voiture du journal local est venue s'insérer et a perturbé la progression de cet imposant peloton. J'ai même fini par sa faute sur le bas-côté dans les ronces où mon avant-bras en a gardé quelque souvenir pendant longtemps. J'ai tellement « gueulé » qu'elle est restée derrière nous jusqu'au sommet. Ensuite Mont des Recollets et déjeuner à Ypres (Mauvais souvenir où on sent nettement la rivalité entre Wallons et Flamands car les gens rechignent à parler français et ne sont pas très sympathiques, mais on ne fait qu'y passer... Et c'est tant mieux ! — Nous nous sommes vengés quand même !!!!!!!, n'est-ce-pas mes deux compères). Après le déjeuner, très grosse difficulté au menu, le « Mont Kemmel » avec ses gros pavés disjoints et gros intervalles entre chacun d'eux. Nous n'avons pas eu de chance, juste une petite pluie fine s'invite à quelques minutes de notre arrivée à son pied, et là, une... puis deux... puis trois chutes de cyclos juste devant nous, sur les pavés très glissants. Nous prenons tous la sage décision de monter... à pied (dommage, car on aurait bien voulu le monter surtout avec la dernière rampe à plus de 20%... Ce sera la seule faiblesse de notre séjour). Puis, une fois là-haut, où nous retrouvons encore une fois les cyclos de Mandres. La pluie s'arrête, ce qui nous permet de finir notre parcours en gravissant deux autres monts qui nous semblent vraiment très faciles. Nous rejoignons le camp, où nous retrouvons avec plaisir Maman Nicole qui a voulu revenir avec nous. Elle doit nous trouver sympas... ses deux grands enfants d'Yves... (elle comprendra !). Nous avons parcouru 129,9 km, 940 m. de dénivelé et 20,6 de moyenne. Nous nous rendons à un apéro dînatoire préparé par des cyclos de la région de Toulouse, jumelés avec le Club de James — très, très sympa, cette ambiance. Coucher assez tard et je réintègre la tente d'Yves, car j'avoue avoir profité de l'absence de Nicole pour goûter au confort d'un bon lit dans la tente de James. Cette fois, nous passons, les deux Yves, une nuit formidable, car Nicole a eu l'excellente idée de nous apporter des... oreillers.
(à suivre)
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