DU SAMEDI 11 AU SAMEDI 18 AVRIL
Par Michel C.
Samedi 11 avril
8h, Guillin est ponctuel, au volant de son superbe Trafic Renault. Il nous véhiculera avec brio. C'est que c'est un pro du volant, Pat. Crosne : Bernard et Patrice seront aussi passagers. Nos bagages et nos vélos, plus celui de François sont rangés par Patrick. Ras la gueule, le "Passenger" !
9h15 : c'est parti. Vu le trafic sur l'A6, nous passerons par le Massif Central. Repas dans une cafétéria du côté de Moulins. Un nouvel arrêt détente à mi-soirée dans un village, devant une église, que de monde dans le bistrot voisin ! Tous les amis du "bon vivant" buvaient le coup à sa mémoire après la cérémonie. Après 9h de route, panneau Laurac. Nous mettons pied à terre devant "Le Gai logis". Mais voici Jean-Pierre et Arlette au tournant de la rue, battus de justesse !... Nous retrouvons les couples, Yves et Josette, Alain et Monique, arrivés deux jours avant. Nous nous installons, j'occupe un appartement au 2° étage. Je partage la chambre à deux lits avec Pat. Le grand lit de l'autre chambre est attribué, à l'unanimité, à l'organisateur. Avec Lucien et Laurette, François et son collègue de Chambéry, le sympathique Christophe, connu des habitués de l'Ardéchoise, nous serons 14, dont 11 rouleurs. Quel dommage que Marie-Ange et Guy ne soient pas des nôtres, ainsi que Mireille, la femme de Bernard.
19h30 : repas simple, bon, copieux... et cela le restera toute la semaine. Une infusion au bar voisin "Chez Louis" Ben ? et au lit. Et je me pris une pleine poignée de sable dans la gueule... Le marchand de sable a eu la main lourde.
Dimanche 12 avril
- matinée : il a plu toute la nuit, les routes sont mouillées. Nous changeons le programme. Visite du village de 734 habitants, altitude 200 m, ruelles pentues, et étroites autour de la belle église au clocher vernissé. Plaisir d'entendre sonner les heures. Je repère le terrain de boules. Midi, en ce dimanche Pascal, apéro de bienvenue, à la châtaigne, c'est pas du jaune, c'est du marron, mais c'est bon quand même.
- soirée : 14h, c'est parti vers le sud. Nous allons à Chadouillet, près de St-André-de-Cruzières, village des parents de Oziol. Nous traversons, en montée, la belle ville de Joyeuse, la ville des gens heureux ?
Lablachère, les gorges du Chassezac, Les Vans, Les Bois de Païolive. Nous sommes très bien reçus dans la famille Oziol, café et tarte. Moins bien ma prestation et ce diable de Caretti qui relance sans arrêt. Retour par Beaulieu et Chandolas. Je suis bien "assaisonné" par ces 88 km. D'autres étaient encore fringants, vélos posés, chaussures changées, encore une bonne demi-heure de course à pied aller et retour Montréal... mais comment font-ils (Guillin & Caretti). Promenade digestive et arrêt tisane chez "Ben Louis".

Lundi 13 avril
- matinée : Rendu circonspect par ma prestation de la veille, je me joindrai à Yves et Alain pour une sortie de 45 km... « Que ça ? » dites-vous. Ici, nous ne sommes pas dans la Brie-moche...
Largentière, entrevu un superbe château et un tribunal dominant la ville doté d'imposantes colonnes, Chassiers, La Croix, montée régulière. Traversée du pont, pour descendre les gorges de La Beaume au retour. Avons vu les résultats du spectaculaire accident d'un camping-car (une fois ! B). Il s'est encastré contre le pilier du pont, retenu par un arbre. Il avait avant sectionné un poteau électrique au passage. Joyeuse, Rosières et Laurac.
- soirée : Repos pour moi, un moment à m'entraîner sur le terrain de boules...et sieste. Encore tisane, je crois que les urines seront claires mais, n'abusons pas, la verveine a un effet dopant.
Précisions, anecdotes, divers :
Je ne peux, bien sur, que raconter mon emploi du temps vélo ou temps libre. Mes collègues firent d'autres parcours, d'autres balades et on a l'embarras du choix dans les deux domaines. Profiter du centre, ses animations, marche, spéléologie, salle de musculation, flâner dans les environs ou visiter les proches villes de Joyeuse ou Largentière. Musée de la soie, de la châtaigne, Thînes et sa vallée sauvage, bois de Païolive, avens, gorges, de l'Ardèche en particulier. Alain, joua les Guillaume Tell ou plus exactement la pomme au cours d'une visite... gonflé, le “Alain” ! Je le tiens et ne le lâche pas en disant qu'il égaya nos soupers avec ses histoires truculentes fort bien racontées. Nous étions pliés de rire, "En passant par la Lorraine" de la table voisine également. Heu ! je retiendrai surtout une cheminote (?) au corps magnifique '"moulé à la louche". J'aurais bien aimé me caler dans sa... roue... si elle avait fait du vélo. Un groupe de cyclistes de La Mure était également présent pour ces trois jours de Pâques, nous n'avons pas eu l'occasion de rouler avec eux.
Grâce à son portable, Pat nous faisait visionner ses photos prises quelques heures plus tôt. Enfin, j'apprends les résultats du XIII : à domicile, Dragons catalans 40 - Wigan 24 et à l'extérieur 1ère victoire de Toulouse 60 - Beatley 22. Je suis content.
J'ai oublié de mentionner la distribution par Oziol de 5 cartes avec 2 parcours. Du fait de la météo et de leur dureté, l'ordonnancement fut chamboulé et les parcours raccourcis.
Mardi 14 avril
- matinée : conscient de mon infériorité... passagère, je reste avec Yves et Alain. Nous refaisons à peu près le parcours de la veille, sans pinailler à Chassiers, ah ! on le connaît bien le tribunal de Largentière maintenant. 40 km faits. Les costauds étaient montés, entre autres, au col du Pré-de-la-Dame (1450m). Nous devons les rejoindre en gare de Villefort pour le pique-nique. Donc douche et en voiture... Simone. Non !... Monique et Alain... Il était prévu d'amener mon vélo pour effectuer le retour. Il resta au garage... Hé, Lapin ! Tu es perturbé ? Je t'ai connu plus combatif. En attendant les "champions", nous improvisons une partie de pétanque devant la gare. Laurette/Mimi contre Alain/Yves. Il est 14h et voici Pat Guigui. Il déboule en trombe avec 3 minutes d'avance sur le tenace Patrice. Bernard peu après et enfin François et Christophe. Ce dernier avait trop géré et FF l'avait attendu. Tous les quatre sont marqués par cette éprouvante matinée, neige sur les bas-côtés, routes dégradées, froid. Lucien se faisait son parcours. Il partait seul avant nous, avec son fidèle Corima. Courageux, le Lulu. Et JP et Arlette me direz-vous ? Eux, après une approche en voiture vers les lieux à visiter, ils suivaient les cours d'eau... pour atténuer la déclivité... Malin, le Jean-Pierre ! Nous mangeons devant la stèle (voir photo) érigée en l'honneur des cheminots de cette ligne des Cévennes : Clermont/ Nîmes, la ligne "aux 110 tunnels", c'est presque du métro... Fait pas bien chaud, merci Yves pour le prêt de la veste. Je reprends la voiture, pas le volant. Bravo les courageux copains !
- En soirée, jeu Quiz : les femmes contre les hommes. L'ASB fut nulle. Trouver le nom des séries télévisées à l'aide de leur générique, pas facile ! D'autres épreuves, comment faire deviner par un dessin, etc. Capitaine des hommes, Patrick. Les Lorrains firent étalage de leurs connaissances, en particulier la grande fille de 10 ans et le petit jeune homme de 12.

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