
COURS DE SAISON...
Nous sommes déjà fin avril et les projets s'enchaînent à toute vitesse. Ce qui me contrarie le plus depuis le 1er avril, c'est que le temps est superbe et, comme j'ai chuté au rallye du Plessis, je ne peux pas rouler au moins jusqu'à fin mai. Comme dit James : « Buys qui tombe le jour des Rameaux, c'est pas malin ! ». Rééducation pendant un mois !
Parlons des bonnes choses d'avant : le 18 février 2007, il y a eu la randonnée de Belleville, dont le départ était donné en un lieu mythique pour un cycliste : "La Cipale". Temps toujours beau et frais. Nous sommes partis de Brévannes et avons emprunté (mais on les a rendus) les bords de Marne, cadre très agréable pour faire du vélo. Le dimanche suivant, c'était Porchefontaine à Versailles, randonnée en Vallée de Chevreuse avec pas mal de bosses. Le temps est comme d'habitude, nous avons du pot : frais et beau. Ce jour est un calvaire pour notre Chamois Niortais qui accuse une méforme notoire, et c'est rare. Nous l'attendons avec Yves ; on a le temps, on n'est pas pressé ! Et puis ça fait souffler un peu. Résultat : nous sommes le 3e club le plus nombreux.
Nous avons ensuite enchaîné sur Choisy : 33, sans compter les "Hyerrois". Je roule avec Jean-Jo, Claude, Maryan, Yves. Au contrôle de Saint-Germain, nous nous retrouvons avec Marius et Valérie. À signaler qu'au retour, Yves est tombé sur un excité qui a voulu lui taper dessus, heureusement sans mettre sa menace à exécution : tous les fêlés ne sont pas enfermés. Pour le retour à Limeil, on est passé par "Pittoresque", parcours "spécial à la Jean-Jo", puisque l'on a transité par les bords du Lac de Créteil, si, si, et comme d'habitude, le soleil était encore avec nous.
Là où nous avons déchanté, c'est à Combs-la-Ville. Sans pluie au départ, mais avec un peu de vent... Par la suite, sur le retour, ce fut dantesque avec vent fort "dans la gueule" et pluie plus que soutenue. J'étais complètement largué et à la ramasse. Impossible de coller aux différents pelotons qui m'ont doublé. Et soudain, sur le plateau en plein vent, avant Evry-Grégy, Franco surgit du talus à mon passage pour demander de l'aide. Il était en train d'aider deux cyclotes dont l'une avait son pneu arrière crevé, comme toujours la roue la plus difficile. Nous nous affairons le plus vite possible, le vent et la pluie nous cinglant le dos et les jambes. Les deux naufragées en perdition n'en finissant plus de nous remercier. Deux fois plus mouillés que tout à l'heure, nous nous remettons en route et, tant bien que mal, nous réintégrons Combs-la-Ville. Ayant eu la bonne idée de venir de Yerres en vélo, je ne me sens pas du tout le courage de repartir par le même moyen et, malgré le casse-croûte à l'abri dans le gymnase, je n'arrive pas à me réchauffer. Joseph a la gentillesse de me rapatrier avec ma monture ; je n'ai jamais tant aimé un Kangoo et... Joseph. Arrivé à la maison, je me suis déshabillé dans l'entrée tellement j'étais "humide" et même sous la douche chaude j'avais encore froid. Ah, il y a de ces randonnées... Je vous jure !! C'est comme ça, ma pauvre Lucette !
Par contre, nos cyclosportifs s'en donnent à coeur joie et Mimi Cantalou va avoir de la prose à écrire. C'est très bien car nous attendons toujours ses papiers et son humour chaque mois avec impatience.
L'Audax de Villecresnes, c'est devenu un classique : randonnée toujours aussi sympa, d'après mes camarades participants, et le repas de midi vers Pont-sur-Yonne, au bord de la Seine, toujours très copieux. Deux choses à vous préciser, tout d'abord la forme exceptionnelle de notre ami Claude, vététiste et routier qui, après avoir relevé avec “Brio” (c'est un nouveau au club) le défi de faire la Cyclosportive de la 77 en début de mois, a enchaîné L'Audax de Villecresnes le samedi (210 km) et la Jean Racine (Randonnée VTT) le dimanche, avec Joao : 75 km et 2 000 m de dénivelé positif, avec des incidents mécaniques pour Joao, 3 bris de chaîne (pas de Meaux). Départ 8 heures, arrivée 16 heures. Chapeau Messieurs Claude et Joao !
Ensuite, les records de distance tombent, et les brevets de "Jaimie" avec sa bande préparant Paris-Brest-Paris avec comme plat de résistance un Paris-Niort avec Jojo : 800 km. Ils couchent sur leur vélo ? Ils attaquent les brevets 400 km et 600 km, on leur souhaite bon courage. Fait inquiétant : Georges a mal au genou, ça peut compromettre sa participation au P.B.P. ? Ah les blessures !!
À très bientôt.
Cyclosportivement vôtre.
JPB
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