ORGANISATION DU CODEP 94
DU 29 AVRIL AU 1er MAI 2006

Créteil, avant de prendre le car...
Les trois jours du Festival de l'OH sont revenus comme d'habitude. Cette fois le départ était à l'Est à Saint-Dizier. Arrivés sur place, il fallut s'équiper. Dehors, "ça caillait" un peu et certains ont cru bon d'en profiter pour nous filmer les fesses... Scandaleux, n'est-il pas !!
La ballade a commencé en empruntant, presque toute la matinée, des pistes cyclables qui longent les immenses retenues d'eau nécessaires à la préservation de notre Région Parisienne des mauvaises humeurs des eaux. Les paysages sont très beaux et le "frais" en plus on se serait cru au bord de la mer, surtout quand nous avons fait le crochet par le petit port qui ressemblait à Port-Navalo en Bretagne.

Excellente réception à l'étape du midi, et coup de chapeau aux organisateurs et tenanciers du restaurant du beau village de Brienne (le Château) à l'ombre du dit magnifique château (d'où son nom) où nous avons été accueillis comme des rois, et où nous avons bien déjeuner : patron, serveurs et serveuses sympas et efficaces. Ce que l'on apprécie dans ces randonnées, et je vous le répète plusieurs fois dans ce récit, c'est de se retrouver tous ensembles dans un même lieu de temps et d'espace, pour pratiquer et vénérer la déesse "Petite Reine".
L'hébergement de cette première étape à Troyes a été sublime, tous logés "ensemble" dans ce bel et grand hôtel face à la gare (on était un peu comme dans le Cheval de Troie), le bar était accueillant et chaleureux, la bière rousse excellente et le souper, dans cette grande salle à manger exotique était parfait (les serveuses aussi !!!).
Deux lits par chambre, style ancien mais bien entretenu, moi j'étais avec "la police" : peinard, quoi !!!
Au petit matin branle bas de combat, petit déjeuner avec buffet à volonté, digne de la réputation de l'endroit, et après les préparatifs élémentaires, toute la troupe se retrouve dehors, près de la gare donc, prête à bondir, non à partir en vélo (imbécile, pas en train !!), l'appel se fait en insistant sur quelques uns d'entre nous "collectionneurs" qui voulaient garder leur clef de chambre en souvenir. Le chef de la bande s'est énervé et a hurlé "Nous ne partirons pas d'ici tant que toutes les clefs ne seront pas retrouvées !". Heureusement, l'incident diplomatique fut clos rapidement grâce à l'enquête de l'Inspecteur Daniel...
C'est reparti pour la 2ème étape, temps frais mais beau. On entre tout de suite dans le vif du sujet en gravissant les contreforts troyens. Le long ruban de randonneurs multicolores serpente au milieu des vignes champenoises, mais arrivés sur le plateau, mal dirigés, nous nous sommes "tapé" une côte de trop (non pas du Rhône), mais me direz-vous, vous n'en n'êtes pas à une près ! Certes non, mais si !!! Par la suite nous avons dû lutter contre un gros vent de face, tenace, qui nous a guidés jusqu'au contrôle de la matinée, le bienvenu. Petit coup au moral, forme en baisse, certains et taines... craquent un peu, mais rien de grave ; après quelques mots et explications, promesse est faite de rester "groupir" et solidaires, et pour ceux, dont moi-même, qui ont choisi le petit parcours, de rester soudés jusqu'à la halte de midi, non plutôt 13 heures. Reçus dans la salle principale d'une petite école en pleine campagne. Le soleil s'est "excusé" et pour ma part le combat avec le vent a émoussé quelque peu mes forces, que je retrouve avec cet excellent repas, le dernier arrivé, je cafte, c'est Alain "Le Beauf". L'essentiel, c'est de participer, a dit Coubertin, et on n'est pas non plus en train de faire "une course", mais une randonnée, qu'on se le dise.
Tout ce beau monde repart, direction la banlieue de Montereau-Fault-Yonne s'il vous plait, où nous sommes attendus en fin d'après-midi. Le temps est couvert et menaçant.
Halte impromptue pour une photo traditionnelle et incontournable de toute la troupe de Brévannais en jaune et vert, au milieu d'un champ de "colza" bien entendu. Les cinéastes amateurs qui nous ont filmé tout au long de notre périple s'en donnent à c½ur joie, et bon an mal an, nous arrivons groupés à Saint-Germain près de Montereau, notre halte de cette étape du jour.

Alors là, c'est le premier "couac" de l'organisation qui, jusque là, avait été presque parfaite. Après avoir laissé nos vélos en garde chez les militaires (je ne savais pas qu'ils avaient une telle valeur) à moitié sous la pluie du reste, nous avons été rassemblés dans le hall de l'hôtel attenant au parking à vélos, et là nous avons appris que certains resteraient à l'hôtel d'accueil, d'autres logiquement seront logés au château, situé à une dizaine de kilomètres où nous souperons "tous ensemble", et les autres, dont nous les Brévannais, seront "parqués" à l'hôtel 1ère classe (qui n'a de classe que le nom) style Formule 1, distant de 3 à 4 km, même qu'il était question de nous en faire revenir à pieds le lendemain !! Ben voyons !!! Bref, cela s'est arrangé, la plupart d'entre nous avaient des chambres avec un grand lit pour deux !! Bon, ça va Alain n'a pas eu de cauchemars et ne m'a pas confondu avec Monique, j'ai eu du bol... En revanche, au château c'était très bien, quel dommage que nous n'ayons pas été logés tous ensemble là-bas. A ce sujet, Alain et moi avons manifesté notre mécontentement au micro de "Radio Festival de l'OH" de nos chroniqueurs - suiveurs (voir DVD). Une anecdote : étant les plus éloignés du château, on est venu nous chercher les derniers et nous sommes repartis les premiers, même pas eu le temps de boire le café !! Sans blague !...

La dernière journée n'a pas été meilleure, rapport à la météo qui n'était pas avec nous. Heureusement, nous avons, comme à l'accoutumée, été très bien reçus dans la belle salle des fêtes de Blandy-les-Tours, toujours très bien servis à table par une équipe de Pros. Distribution de Muguet pour la Dames, geste obligatoire en ce jour de 1er Mai.
Retour sur Créteil avec une halte sous la pluie à Mandres-les-Roses, et arrivée à la Maison des Associations, tout près de notre point de départ, face à la Préfecture du Val-de-Marne. Réception très réussie, digne de l'organisation de ces trois jours, c'est-à-dire dans l'ensemble très bien. Déplacer près de 200 personnes sur trois jours n'est pas une mince affaire, remercions Alain Challant et sa troupe.
Un petit mot d'encouragement au vétéran de ce périple, qui venait d'être opéré, et qui n'a pu qu'être parmi les bénévoles, toujours avec sa gouaille de Titi parisien, j'ai nommé Roger Rioland, qu'il soit encore longtemps avec nous.
JPB
De retour à Créteil, après 400 km en vélo...



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