WEEK-END DES VÉTÉTISTES, 26 ET 27 SEPTEMBRE
par Claude
Samedi 26...
Lors de nos premiers week-ends des vététistes, de 2003 à 2007, nous avions pris l'habitude de partager les frais avec nos amis de l'ASPTT Paris : ils prenaient en charge la location du gîte et nous assumions la location du car et du camion pour transporter les vélos... La réduction des subventions perçues par l'ASPTT nous a amenés à renoncer à cette formule. Cette année, le transport s'est donc fait par nos propres moyens, certains ayant pu organiser un covoiturage... C'est ainsi que sur le coup de 8h, en ce samedi matin ensoleillé, Charly arriva au rendez-vous que nous nous étions fixé, devant chez moi, en compagnie de Joseph, connu par ses amis routiers sous le sobriquet du “Menhir”... Joao était déjà là, ainsi que Damien. Christine ne tarda pas à nous rejoindre et, répartis dans deux voitures, nous prîmes la route sur le coup des 8h30.

Trajet sans problème jusqu'à l'abbaye de Rouez-en-Champagne (j'ignore pourquoi ce coin de la Sarthe porte le nom de « Champagne »). Sur le coup de midi, nous arrivons sur le site de l'abbaye cistercienne de Champagne, fondée en 1188 par Foulques Riboul. Démolie partiellement à l'exception des cuisines et de l'aile occidentale, elle a été remaniée en 1740 et comprend un cellier (seul vestige de l'abbaye primitive du XIIe siècle) avec une voûte et des piliers médiévaux, des peintures murales représentant un paysage, ainsi qu'un escalier principal en chêne construit en 1740, avec sa rampe massive et ses 33 marches taillées dans la masse du bois.
Paul et Réjane, couple “présidentiel” de l'ASPTT Paris, nous accueillent dans la cour qui sert de parking. Patrice et Valérie sont déjà arrivés et profitent du soleil à l'arrière du bâtiment où se trouvent les chambres. Peu à peu le groupe s'étoffe, Michel et Lina, en compagnie d'Elsa et du toutou de la demoiselle, Christophe et Sandrine, avec également enfants et toutou ! Les anciens, comme Michel et moi, ont plaisir à retrouver les fidèles de l'ASPTT qui étaient déjà là lors de notre premier séjour en 2003 : Paul et Réjane, bien sûr, ainsi que Jean-Claude, Françoise, Michel, et aussi quelques habitués de ces week-ends en commun tels Jocelyne et Alain... Bientôt, nous nous retrouvons une bonne vingtaine à pique-niquer au soleil... Avec ce beau temps et les rires qui fusent, ce week-end s'annonce vraiment très bien !

Vers 14h30, nous sommes une petite vingtaine à participer à la balade de décrassage... Une quinzaine de kilomètres nous séparent du site de départ de la Gamelle Trophy. Nous nous y rendons par de petites routes de campagne...

A la sortie d'un virage, la vue sur Sillé-le Guillaume, bourg adossé au coteau, nous donne une idée du dénivelé qui nous attend dans la région... Chacun va aborder à son rythme la côte d'environ deux kilomètres qui nous mène sur le plateau de Sillé, direction : la plage ! Eh oui, c'est une curiosité du site ! Le plan d'eau se trouve en “altitude” et non dans la vallée comme on aurait pu s'y attendre.

Nous retrouvons là les touristes du groupe, ceux qui ne sont pas venus pour faire du vélo, mais pour profiter d'une autre façon de cette belle région... Puis le groupe se disloque... Certains se prélassent sur la plage, d'autres vont se baigner (l'eau est un peu fraîche, mais sans plus, et la sensation en sortant de l'eau est très agréable). D'autres encore vont jeter un coup d'½il sur le site de la “Gamelle”, à quelques centaines de mètres, pour assister à quelques courses de minots... Et un petit groupe de Brévannais s'offre une petite reconnaissance aux abords du parcours de la rando du lendemain, dans la forêt de Sillé...
Vers 16h30, tout ce petit monde pédalant reprend la route de Rouez ! Une petite heure de trajet, douches... Les derniers participants au week-end, Eric, Olivier et Sébastien, nous rejoignent... et vers 18 h, retrouvailles générales dans la grande salle, au-dessus des chambres, pour partager un apéritif très convivial. Certains ont commencé là une soirée qui allait s'avérer très festive, et pas seulement sur le plan de la boisson...

Le repas du soir fut pris, comme prévu, au restaurant de l'abbaye... Menu entièrement confectionné avec des produits de la ferme, soupe de légumes, rillettes artisanales, haricots qui feront craindre à certains quelques émanations nocturnes intempestives, flan “familial” pour le dessert, le tout arrosé de cidre fermier ou de vin de pays...


Pour finir, l'un de nos amis de l'ASPTT Paris nous offrira, en guise de digestif, quelques verres d'eau de vie de prune ou de mirabelle “maison”...

Un festival de « et glou et glou et glou » a égayé la fin d'un repas qui n'était déjà pas triste ! Et j'en connais qui se sont cassé la voix à force de brailler des “C'est à bâbord qu'on gueule le plus fort”... Je ne suis pas sûr d'avoir retenu avec exactitude les paroles de cet hymne à la poésie et à la sensibilité. Mais ce dont je suis sûr, c'est qu'à tribord, ils ont tout fait pour leur donner tort ! Ce qui a eu pour effet de faire réagir avec virulence l'autre bord... Et réciproquement ! Vue l'endurance de nos amis braillards, ça a duré un bon moment !...
Après cela, certains se sont sentis assez vaillants pour aller dépenser encore un peu d'énergie en dansant jusqu'après minuit... Il y en a qui ont la santé !
(à suivre)
C M, Posté le mardi 06 octobre 2009 16:35
Vive les Abbayes, mon Fils, où l'on danse jusqu'à des minuits...
dans le recueillement et la prière !... Comme pénitence, vous me
réciterez, 1 Avé, 1 Pater et 1 Hymne Brévannais. Amen !
Michel C.