PR : Parlons maintenant du terrain...
Gilbert : Sur le terrain, on a des surprises ! J'avais fait un premier tracé, qui était très très bien sur la carte, et quand on l'a vu, qu'on l'a pratiqué à vélo, j'ai dit à Jack : « On laisse tomber, c'est pas ça qu'on veut ! » C'était virage sur virage, ville sur ville, feu rouge sur feu rouge...
Jack : Pour le terrain, Gilbert pratique aussi comme moi, on commence par le plus petit des circuits... On explore les autres parcours une fois que le petit est au point.
Gilbert : Il ne faut pas que le petit parcours soit entièrement dans la ville...
Jack : D'ailleurs, Gilbert a entièrement revu le petit parcours cette année parce que sur Corbeil, on s'est dit : « si jamais on fait passer les gens par là, on va recueillir des insultes !» C'était pas marrant parce que, en fin de compte, ce n'était que de la ville ! Le petit parcours fait 40 km. Il est tracé pour les femmes, les anciens, pour des gens qui ne pratiquent pas régulièrement... Pour que ce soit agréable pour eux, pour qu'ils prennent du plaisir sur leur vélo, il ne faut pas qu'ils se sentent en danger ou qu'ils soient obligés de s'arrêter à un feu tous les 200 mètres...
Gilbert : Surtout que le dimanche, il y a du monde en ville... Il y a des gens qui font leur marché, qui font leurs courses, qui se promènent, donc il y a beaucoup de circulation.
Jack : C'est vrai que tracer un parcours facile, en dehors de la ville et qui soit agréable pour les gens, ce n'est pas évident...
Gilbert : Le fait de reconnaître le parcours en vélo amène parfois d'autres mauvaises surprises... On a eu le cas une fois, on était sur une route. D'après le logiciel, on devait aller tout droit, mais il n'y avait pas de route ! On a vérifié ensuite sur Internet, la route n'existait plus ! Comme quoi c'est important de faire le parcours à vélo ! C'est aussi pour ça qu'on ne peut pas reconnaître le circuit la veille du fléchage, il faut s'y prendre longtemps à l'avance, sinon, on court à la catastrophe ! Il faut faire plusieurs repérages. On a fait le 40 plusieurs fois, le 60 une fois, le 80 deux fois, le 130 aussi !
Jack : Il faut aussi que les gens qui vont flécher reconnaissent le parcours à l'avance pour bien le connaître ! Le jour du fléchage, si on ne sait pas où on va et qu'on est obligé de regarder sans arrêt la feuille de route, on perd trop de temps.
PR : Comment se présente votre feuille de route ?
Jack : Prends par exemple le récapitulatif du 40 kilomètres, ça te donne le détail...
PR : Oui, je lis « Tournez à gauche, nationale “ceci”, rue de la montagne du Perray, etc. »... Tout est détaillé, en effet !
Jack : Et ces détails, ils sont importants pour nous mais également pour le Président, qui doit envoyer ces données-là en préfecture pour obtenir l'autorisation d'organiser la randonnée sur ce circuit.
PR : A ce propos, je sais qu'il existe des routes ou des lieux interdits sur les parcours de randonnées... Est-ce que vous en tenez compte lors de l'élaboration du parcours ?
Gilbert : Non, parce qu'on ne les connaît pas ! Il n'y a que la préfecture qui peut nous dire : « Là, c'est interdit ! » C'est pour ça que Maryan doit déposer les parcours assez tôt pour qu'on ait le temps de trouver des solutions si certains tronçons sont refusés.
PR : Donc, vous ne connaissez pas les critères...
Gilbert : Non, et en plus, ça change tous les ans.
Jack : Je me souviens, il y a trois ans, il a fallu qu'on change une partie du parcours parce qu'on devait traverser une voie à grande circulation... La préfecture nous a interdit l'endroit prévu, mais nous a indiqué la route à prendre pour éviter ce “point noir”.
(à suivre)

L'équipe de fléchage en 2008 : Daniel D., Jack, Gérard, Gilbert, Jean-Pierre et Daniel H.
jpb, Posté le lundi 24 novembre 2008 05:46
c'est comme dans la vrai vie : il y a 3 chefs (gilet avec 2 galons) un sous-chef (gilet avec 1 seul galon) et deux "manoeuvres, (sans gilet et sans galons..!!!) en 2009 , Daniel, retiré en cotes d'or, sera remplacé par yves Brepson ...... jpb