Juillet – Août 2008 par Arlette et Jean-Pierre G.
Le 16e jour, pour sortir d'Amboise, une côte avec un chevron. Dur, avec 12 et 15 kg de bagages ! Mais quel régal, le faux plat descendant sur 7 km, à plus de 35 de moyenne. Arrivée à Chenonceaux pour midi, pour tester notre 3e resto « un macaron Michelin », arrosé d'un très bon Touraine Nous n'avons toujours pas eu de pluie, malgré nos craintes. La visite du château, l'après-midi, restera exceptionnelle, notamment la promenade en barque.
Le 17e jour, nous prenons le chemin de halage, le long du Cher, de l'autre côté du château, chemin en forêt, pour arriver à Tours. C'est étrange de traverser Tours, sans voir une voiture. En croisant quelques rares piétons et cyclistes seulement, toujours le long du Cher. Ce sera notre 2e étape la plus longue, avec 65 km. Et, peu après avoir retrouvé la Loire, coucher en chambre d'hôte, chez des producteurs de fruits.
Le lendemain, château de Langeais. Dans ces visites en cours de route, nous laissons facilement nos nombreux bagages à l'accueil des châteaux. Celui-ci a appartenu aux Plantagenets, puis aux Anglais. Les Anglais vont devenir plus nombreux sur notre route. Comme les Italiens, eux aussi sont chez eux, ici, avec les Plantagenets, puis, plus loin avec Richard C½ur de Lion. Mais Langeais, c'est aussi le symbole du rattachement de la Bretagne à la France, avec le mariage « reconstitué » d'Anne de Bretagne et Charles VIII. La chaleur nous étouffant toujours, nous ne nous éternisons pas et nous prenons un chemin très fréquenté par des cyclistes de toutes nationalités, le long de la Loire, au frais et pique-nique à l'ombre.
L'arrivée en début d'après-midi, nous permet de visiter le château de Chinon. Vous vous souvenez, là où Jeanne d'Arc a reconnu Charles VII. Les travaux actuels, pour rehausser plusieurs niveaux, sont surprenants. Petit diner dans les ruelles de Chinon, dans un resto qui mérite d'obtenir un macaron Michelin. Avec quel vin à Chinon ?

Château de Chenonceaux
Le 19e jour, on en a marre des châteaux. On décide de laisser tomber Saumur. On roulotte pépère, en s'arrêtant devant les demeures, maisons troglodytes, et même chapelles romanes. Et surprise, nous voilà pris dans un tourbillon de voitures, camping-cars, 4X4, camionnettes. Des milliers ! Nous qui ne voyions plus de voitures depuis des jours et des jours. Mais “Kès-ce” ? Le rendez-vous National des Cyclos (*). Ils sont 14 000 paraît-il ! Mais au moins 10 000 bagnoles. En plus, il pleuviote une petite demi-heure. Alors, on accélère la pédale, pour s'en extraire. Et, ayant repéré un hôtel, avec piscine, à 46 km, on y va et on y reste deux jours. Farniente. Jeux Olympiques. Piscine. Piscine. Piscine.
Après ces deux jours, direction Angers. 50 km, le long de la Loire, et contre le vent. Des bruits de chaine nous poussent à nous arrêter chez un réparateur, comme il y en a beaucoup le long de la Loire. C'est un jeune, à l'enseigne Vélo Passion. Pas très cher. Il nous prend en priorité. C'est super sympa. Puis petit resto routier copieux à 10 euros le menu. Et arrivée sur Angers, entourés de pleins de groupes de cyclistes de tout âge. Le soir, un bon resto du guide Miche.... Le lendemain, visite du château et de la fameuse tenture de l'Apocalypse, longue de 140 m, que les révolutionnaires n'ont pas abimée. Et non ! Ce sont les curés au 19e siècle qui s'en servaient de bâches ! Puis, comme on en avait vraiment marre du vent, on a vite pris le TER pour Nantes.
Là, on a visité une première journée. Le lendemain matin, on a laissé nos affaires à l'hôtel. On a juste gardé un tout petit sac, et on a pris le TER pour Pornichet. Deux jours à la plage. Super beau temps. Plateaux de fruits de mer extra. Incursion à la Baule. Puis plage. Plage. Plage. Retour vers Nantes en TER, en s'arrêtant à mi-chemin, pour finir en vélo, et faire une entrée à toute berzingue, sans bagages, sur Nantes. Visite à nouveau. Notamment des machines de l'Ile. On a troqué le vélo pour l'éléphant gigantesque. Jean-Pierre a piloté le calamar. Dans deux ans, tout ça sera en fonction. Ce sera surréaliste !
Enfin le retour par 2 TER, en changeant au Mans. Traversée de Paris, puis du Val de Marne pour revenir à Boissy St Léger. Au compteur, il y a 830 km.
Pour de nouvelles aventures, on pensait au Canada, le long du St Laurent. Mais aussi à l'Alsace, avec la route des vins, la route des crêtes et la route le long du Rhin. Une option a été prise plutôt pour cette 2e idée, avec des compagnons de route, Marie-Ange et Guy. Alors, sortons les cartes et les guides et vivement l'été prochain.
Arlette et Jean-Pierre

Une chambre d'hôtes.

Troquer l'éléphant contre le vélo...
jpb, Posté le mardi 30 septembre 2008 04:39
quand on a pour dernière image ,d'un grand périple comme le votre, ce magnifique "éléphant articulé" il faut faire attention, çà trompe énormément !!!!! bof.JPB