
Sur ce tableau de Fernand Léger, couleur et dessin sont dissociés. La couleur de l'arrière-plan est libérée de l'obligation d'épouser les contours de l'objet. La rédaction de la P'tite Reine'tte est allée interroger Fernand. Celui-ci nous explique :
« En 1942, quand j'étais à New York, j'ai été frappé par les projecteurs publicitaires de Broadway qui balaient la rue. Vous êtes là, vous parlez à quelqu'un et, tout à coup, il devient bleu. Puis la couleur passe, une autre arrive, et il devient rouge, jaune. Cette couleur-là, la couleur du projecteur est libre: elle est dans l'espace. J'ai voulu faire la même chose dans mes toiles. »
On remarquera l'emploi de couleurs vives, chères à Fernand Léger, qui ne sont pas sans évoquer les couleurs de nos maillots... On notera également l'évocation de la nature, une très nette touche féminine... L'ensemble, par la vitalité de la couleur, la puissance des formes, la franchise des contrastes, respire le calme, la sérénité, l'optimisme. Bel hommage à la bicyclette, moyen idéal de transport et de détente, pour des pratiquants pleins de santé, d'énergie, de vie et de dynamisme !
Claude
Lapin musardant au musée, Posté le lundi 26 mai 2008 00:01
Sacré Fernand. Tu fus le précurseur de cette coloration inconue. Bien, quant au reste...
Tu t'appelles Léger, mais tes modèles cyclistes sont bien 'enveloppés', et à 'poil ' pourquoi
donc TURELLE ? Si au moins, ils portaient le casque et les chaussures à cales...'légers
et courts vêtus 'comme à une course en Suisse (Boubou remets nous là en ligne).
des vélos ça, et ça roule ? faisaient mieux en 1920. Ont l'air de se faire chier, pas le
moindre sourire, ne connaissaient pas encore l'A S B....
Merci tout de même d'avoir pris la vélo comme support de ton essai et les couleurs
vertes et jaunes. Fernand, copie à revoir 'peux mieux faire'.
Michel C critique d'art (et de cochon) occasionnel.